dimanche 30 avril 2017

HEUREUX ANNIVERSAIRE

Un an passé ce jour nous découvrions, au hasard d'une promenade, la petite école St Joseph à St Clémentin dans les Deux Sèvres. Guidés par Kévin et Hélène, déjà au fait du lieu et de sa mise en vente, nous avons franchi le portail ouvert et nous sommes tombés sous le charme de cet espace clos. D'emblée à l'aise et sereins. Peut être aurions nous ressenti la même chose dans un lit clos breton mais nous n'y avons jamais dormi. Devenue en l'espace d'un instant point central et lieu de convergence de nos désirs, de nos énergies. Ceux d'entre vous qui ont déjà vécu le phénomène du "coup de foudre" comprendront, qu'il soit pour un être ou pour un lieu. Les autres imagineront en attendant que peut être le ciel leur tombe sur la tête.. Il est bien connu, la littérature et le cinéma fourmillent d'exemples, que la passion ne s’embarrasse guère ni d'hésitations, ni de doutes. Du moins pas sur le moment. Parfois après de façon douloureuse...Notre vie s'en trouva bouleversée et, un an après, nous en sommes grée au destin, au hasard, à nos enfants, à la vie, à la providence ou à tout autre déterminant existentiel ou métaphysique, s'ils existent.

Un an après, maison vendue, école achetée, bivouacs installés, la passion est toujours là. Elle s’investit actuellement dans les plans de l'école restaurée. Notre maitre d’œuvre nous a livré ses esquisses (première étape d'un parcours semé d'embûches qui doit mené du rêve à la réalité au prix de compromis acceptés). Depuis nous réfléchissons et confrontons ces dessins à notre dessein. Aidés en cela par des regards amis et familiaux avec l'objectif d'aiguiser notre esprit par leurs questions et contradictions. Règle d'or de la construction d'un projet pour qu'il soit réussi, associer passion et raison, regard personnel et vision extérieur, approche poétique et contrainte fonctionnelle. Que les personnes sollicitées en soient remerciées. A noter que le weekend des fourgonnettes a permis de réaliser in vivo un atelier d'architecture fort productif.
Cette étape qui se traduit par discussions, tensions, coup de gueule et coups de crayons (ceux de Fabienne-je suis plutôt handicapé du dessin), échanges de mails et appels téléphoniques, doit se terminer dans le meilleur des mondes possibles dans trois semaines lors de notre prochaine rencontre avec Bruno AUGER, le maitre d’œuvre. Peut être passerons nous alors à l'avant projet.

Premiers plans
 
"Tu ferais quoi toi?"

Concentration...
Quelques temps plus tard, un 1er mai frais et pluvieux :

Une personne participe à ce nouvel atelier d'archi...

...que vous ne voyez pas...

...et qui pourtant est bien là...

...et qui parle dans le téléphone. C'est?

...c'est MP du 56...Promis la prochaine fois, ce sera avec des hologrammes!


Ne refermons pas cette page d'anniversaire sans reparler de quiz.
Lors d'un post précédent (celui du deux avril-Faire le mur et autres facéties) où nous racontions le grenier vidé, 2 quizs ont été posés. 
L'un a été résolu par deux véritables limiers de la recherche (le premier résidant dans le ch'nord, l'autre dans le ch'ouest) qui ont tous deux répondu à la question : " A quelques jours près, indiquez nous à quelle date la vierge et ses compagnons se sont ils fait emballés ?"

L'autre quiz est resté en plan, faute d'élément permettant un début de recherche. Nous savons ici pouvoir compter sur la Banane pour donner un deuxième indice.
Mais tout d'abord, rappelons la question : "Un objet original a pu être sauvé (lors du nettoyage du grenier) et pourra être consolidé et pourquoi pas resservir... De quoi s'agit-il donc? 
Voici donc un premier indice sous forme de charade :

Mon premier se saute
La mouche fait mon deuxième
Sans mon troisième, les pommes tombent de mon panier  
Mon tout me va

 

mercredi 26 avril 2017

PREMIERS HÔTES

3 petits fourgons sur la cour

Avec les beaux jours, nous avons ouvert notre portail à une première fournée de bonzamis.

Nous étions jusque là les seuls squatteurs de la vieille école, dormant dans notre tipi et arpentant la plaine du jardin. Terrain d'aventure où point de bisons mais de charmants petits loups.

Nous avons testé, pour ce premier accueil à l'école, la formule "fourgonnerie", formule spéciale réservée aux heureux vagabonds propriétaires de petits véhicules de loisirs. 
Plus ou moins aménagés...
Il y a les fourgons dans lesquels on tient debout. 
Et les autres qui nécessitent galipettes et souplesse pour se mettre en pyjama. Je crois d'ailleurs que les voyageurs de ceux-la dorment tout nu. Ou ne se déshabillent pas. 

Cette formule d'accueil s'imposait car les chambres (d'hôtes) ne sont pas encore disponibles.

Premier constat, la cour de l'école peut accueillir plusieurs fourgons. Nous pourrions, en les rangeant en rang d'oignons en loger au moins une trentaine sur les huit cent m2 de la cour. Mais là n'est pas le programme bien sûr...
Plus sérieusement, l'accueil de quelques uns sera possible, à l'ombre des tilleuls par exemple.

Nos hôtes ont pu tester tout d'abord la qualité de l'accueil des maitres d'école. Ils ont aussi, grâce aux trottinettes et aux brouettes mis à leur disposition, expérimenté différents supports de loisirs sportifs . 



 


Ils ont eu la joie exceptionnelle de gouter les mets et le sens si spécial du service de l'hôtelier d'une gargote de proximité. Ils en garderont un souvenir inoubliable. 

Barbecue, promenade vers Voultegon le long de l'Argent, escapade à Amailloux sur la route de Poitiers, et le monde à refaire en ces jours d'élection.

Jean, quitte le corps ce cet homme!
 


Cool...
Señor Juan de la  plancha




Qui est là au fond?

Boire un verre tranquille...

...pendant que Cendrillon fait la vaisselle


S'il n'y avait qu'un mot à retenir de cette délicieuse fourgonnerie, ce serait "ET VOILA!!!!" 
N'est-ce pas Jean?


 
NAISSANCE D'UN POTAGER




Le dernier potager des Rincé Marsac remonte à près de 15 ans. C'était à La Désertais, un jardin partagé avec les voisins. L'une prêtait son terrain, l'autre son motoculteur et nous nos bras et nos plantations. Les 3 potagers voisinaient, les jardiniers aussi, se prêtant conseils, outils et bavardage. Souvenirs de petits bonheurs et de douces fins de journée. Manger nos légumes et ceux plantés par nos enfants, apprentis jardiniers. Apprentissage qui semble t'il ne s'est pas totalement perdu...

Depuis, l'étroitesse des terrains, l'ombre dominante des conifères et le sable marin ont eu raison de notre volonté de faire pousser des légumes à St Brevin. Fleurs, arbustes et autres végétaux ont petit à petit remplacés les quelques plates bandes potagères où ont poussé quelques temps tomates et cucurbitacées. Il y a eu quelques occasions de reprendre l'activité chère à Fabienne, de bons amis offrant un peu de leur terrain, mais trop à distance de la maison.

Le retour à la terre, envisagé à l'horizon de la retraite, était inscrit dans l'argile de nos tablettes. 

Désir et réalité parfois se conjuguent à des temps improbables. Du futur simple nous sommes passés au présent et ainsi, c'est plus que parfait! Rien de plus triste que de vivre au futur antérieur.

Bien qu'occupant l'école de façon intermittente, l'idée de préparer la terre a...germé. 
Suivant les conseils de jardiniers expérimentés, qu'ils soient de St Savin ou de "Silence ça pousse", nous avons décidé d'enrichir la terre avec des engrais verts. Finis la vilaine époque des intrants artificiels, vive la chimie naturelle des interactions heureuses (pour tout dire, je ne suis pas sûr que cela veuille dire quelque chose...je laisse les spécialistes rectifier). 
Nous avons donc tracer, désherber, sarcler, biner, ratisser, semer, tasser et arroser. Premiers semis de phacélie, jolie plante mellifère qui, une fois fanée sera coupée et enfouie dans notre bonne terre clémentinaise afin de l'enrichir.



Point d'outil mécanique...

Juste de l'huile de coude...


Et de la patience...


Petit à petit le potager prend forme



Cette 1ère opération, modeste par la superficie, devrait connaitre par la suite quelqu'agrandissement. Ce petit carré de terre retourné a permis à nos hôtes du weekend d'y glisser en nourrice des plants venus tout droit de leur jardins. Qu'ils en soient ici chaleureusement remerciés.




Belles jardinières

A défaut de rouleau, les pieds sur un air de "pilé menu"

mercredi 19 avril 2017

NOËL A ST BREVIN
PÂQUES A ST CLÉMENTIN

A la veille de Pâques les cloches de l'église St Clémentin ont fait un aller retour vers une destination inconnue. Nous avons donc été privé d’angélus samedi. Nous nous y étions déjà habitué, surtout celui de midi sonnant pour nous le signal du déjeuner. 
Bon, elles sont revenues dimanche et tout va bien.
A St Clémentin les cloches sonnent toutes les demie heures de 7h le matin à 10h le soir. 
Sachez le, si vous dormez à l'école, la nuit, point de cloches.
Peut être réussirons nous à réinstaller le clocheton tout là haut sur le toit de l'école

Dimanche, les cloches étaient là et les œufs aussi. Si j'en crois les dires de wikipédia, les œufs étaient là avant les chrétiens. Les apparences sont trompeuses.
Baptisés ou pas, ils signent le printemps et la joie de la chasse. 
Les petiots ont pleinement profité des murs et de moult cachettes propices à la débusquade.


Les œufs naissent aux creux des murs...

...et au pied des tilleuls

...voir parfois dans les branches des noyers...

...ou encore sous l'écorce

Parés pour la cueillette, Camille ne sachant pas encore de quoi

Tentative de vol par la séduction mais Manech ferme les yeux et résiste

l'enfance n'a pas d'age...
... la gourmandise non plus

culture d’œufs

lundi 10 avril 2017

COTE COUR COTE JARDIN

Les rois avaient leur Cour. Nous aussi.
A la nôtre, ni minauderies, ni flagorneries, ni entourloupes. Juste des jeux.
On pourra aussi les jours chauds d'été y faire la sieste à l'ombre des tilleuls.
Et pourquoi pas, le dos bien calé contre le mur, y boire tisane et apéro.

Échassier de cour

Petit coucou de cour

Jeu de quille

Le gardien de l'école trouve bien grande la trottinette

Nid de ballons redescendus des arbres

Au théâtre, il y a un côté cour et un côté jardin.
A l'école aussi.
Pour l'instant, le dit jardin reste une promesse. 
Promesse de potager, espoir de fruitiers généreux, envie de fleurs et d'arbustes. 
Si le jardin est à construire, la nature est déjà là et les murs accueillent les épiphytes.











A l'école, on peut aussi faire l'école, jouer à la maitresse et aux élèves obéissants...