AU REVOIR LÀ-BAS

Le blogueur de l'école a sélectionné des photos pour raconter la transformation de la grande classe en gîte mais ce morceau du puzzle attendra l'automne. 
Le temps passe très vite et les heures manquent pour bricoler cette histoire.

Une nouvelle fois nous avons fait nos bagages. Combien de fois l'aurons nous fait? 
Demain, départ pour deux semaines Deux Sévriennes.

Au programme, travaux et quelques jours de rando vélo. 
Partir de l'école, prendre la voie verte qui passe à deux kilomètres de là et rejoindre à Parthenay, la Vélo Francette.
https://www.lavelofrancette.com/

Je vous raconterai....
Quelques connaissances ont déjà parcouru la totalité du circuit de Ouistreham à La Rochelle. Je n'en prendrai, cette fois-ci qu'une portion.
A l'heure où le Ministre de l’Écologie démissionne et confirme que nous allons droit dans le mur de la catastrophe (à condition de penser que la disparition de l'espèce humaine en soit une), me plait l'idée d'enfourcher mon beau vélo.

Ami-es du petit cercle des amateurs-trices du blog, à bientôt et portez vous bien

Nota Bene : la photo du titre est une belle invitation. Prise au Nombril du monde courant aout; Nombril qui mérite qu'on y revienne...

BRÈVES D’ÉCOLE - PETITE SUITE

A la relecture des écrits, des fautes d'orthographe sont débusquées.
Mais pas toutes...Et elles font mal aux yeux!
Mille excuses.

DES TROUS

Il ne pleut pas ou guère. L'été là-bas est aussi sec que chez vous, où que votre chez soi soit.
Nos plantations ont souffert. Et les semaines passant, elles tirent la langue, perdent vigueur et feuilles et jaunissent d'un automne précoce. Si certaines sont déjà passées ad patres, d'autres résistent tout de même.
Comment pourrait-il en être autrement quand nous désertons les lieux trois semaines durant et que le thermomètre dépasse allègrement les trente degrés.
Sainte Sève reconnaitra les siens.

En attendant la pluie et ses bienfaits, tranchées et trous ont été pratiqués pour recevoir et conserver l'eau du ciel.L'avenir s'annonce sec et chaud l'été. Il nous faut imaginer et investir dans des systèmes qui nous permettront de continuer à abreuver plantes, arbres et arbrisseaux sans puiser dans l'eau potable qui coule à nos robinets. Le temps viendra aussi où cette eau qui coule magiquement au robinet deviendra de nouveau plus rare et plus chère. Ceux qui allaient au puits chercher l'eau, il y a cinquante ans s'en souviennent. Le progrès n'est point une courbe régulière qui monte sans faille vers l'infiniment grand.

Le trop plein s'évacuera dans le puisard

Huit mètres cubes. 
C'est peu pour tenir longtemps, surtout quand on sait que les cuves alimenteront aussi les toilettes et le lave linge et le robinet extérieur.
C'est tout de même huit cent arrosoirs pleins...et rien ne nous empêche d'ajouter en surface d'autres réserves. Sans parler des toilettes sèches qui trouveront une place dans le jardin.


Il faudra vous en souvenir, ne pas boire l'eau extérieure...nous mettrons un panonceau, c'est plus prudent ! 


DES NIDS

Les hirondelles continuent à s'installer. Un troisième nid dans la cave et une portée qui devrait prendre son envol avant la fin du mois. Déjà assez tard dans la saison pour se préparer avant la grande traversée.
La belle porte neuve de la cave reste donc toujours ouverte.
Comment feront nous l'an prochain? 
Comment choisir entre conservation des denrées et protection des hirondelles? 
Personnellement je suis pour un trou dans la porte mais... 
 

 

BRÈVES D’ÉCOLE

DÉMÉNAGER
Le premier déménagement a eu lieu ces jours derniers. Oui vous avez bien entendu. Oui, il y a belle lurette que les acteurs de cette aventure déménagent...
Mais non les travaux ne sont pas terminés, non nous n'allons pas habités la vieille école la semaine prochaine.
Il s'agissait juste de vider un box que nous rendons dans quelques semaines...les cartons de livres étaient rangés dans le box.

Le transit de la tribu a donc commencé avec trois mètres cubes de bouquins...

 Les spécialistes reconnaitront l'origine des cartons. 

Une fois les bouquins bien rangés sur leur palette dans le gîte et après nous être assurés que nous pouvions le faire, nous avons appris que tout compte fait, il y avait une opération de polissage de la chape à mener... Donc re-déménagement  des caisses une pièce plus loin. Dans l'ancienne salle des maîtres. La place ad hoc. Reste encore un bon mètre cube à transférer. Il y a des weekends plus fatiguants que la semaine!
Bref, ça déménage!

PONCER ET ASPIRER
Rien de mieux pour se vider la tête que de s'acharner sur les anciennes peintures recouvrant les anciennes boiseries. Frotter fort et poncer à rien. Les manteaux de cheminée par exemple. Très bon remède à la mélancolie (pour ceux qui en souffrent).
Poncer si fort que la bête est partie en deux morceaux. Après le décapeur thermique du sieur du Sillon, c'est la ponceuse de la maîtresse des lieux qui a lâché. A croire que ces travaux durent plus de temps que les outils ne peuvent en supporter...

Ce n'est pas encore tip top mais les progrès sont visibles.


Malgré tout, l'essentiel a été fait et l'aspirateur de deux fois mille cinq cent watts m'a bien aidé à venir à bout des dommages fait au parquet par les artisans. 

Avant nettoyage

Après (spatule, brosse métallique, outil fin pour se glisser entre les lattes, brossette, aspirateur, sueur, mal de dos, fatigue...)

Bref, ça va briller. 
Enfin, pas tout de suite, faudra le poncer un peu plus fort que cela le vieux parquet pour qu'il retrouve sa patine. Et vous, êtes-vous plutôt parquet vitrifié ou parquet huilé?


REFAIRE LE MUR
Vous vous souvenez?
C'était au creux de l'hiver en février dernier, certains courageux s'étaient escrimés à faire choir le gros moellon de granit taillé. Nez de portail posé là il y a bien des décennies.
Solide comme un roc, malgré le choc brutal, pas une fêlure ni de dents cassés

Eh bien le moellon a repris ses fonctions de nez de portail. Il vous accueillera quand vous franchirez la porte de l'école. Nous lui souhaitons une longue vie minérale et stoïque!

Bref, rien de plus solide qu'un bon granit.

S'OCCUPER DU PARQUET...

...MAGISTRALEMENT

Le chantier est bien calme en cette mi août.

Les artisans vont revenir dans quelques temps. 

Mais le maître d’œuvre est de retour et déjà sur le carreau. 

C'est le propre des meneurs, anticiper et préparer, connaitre et décider.

Une visite approfondie du chantier s'annonce cette semaine avant de sonner le cor de la reprise.  

Le calme n'exclut ni mouvement ni réflexion. Pendant que la chape sèche bien tranquillement au rez de chaussée, la maitresse des lieux s'est activée à l'étage pour une séquence décapage et nettoyage des parquets. 

Ça, c'était avant, le parquet n'était guère visible et bien protégé en quelque sorte

Malmené et empoussiéré par les précédentes séquences de déconstruction, emplâtré par les gâches débordantes du plaquiste et les projections du jointoyeur, rudoyé par les coups des solives déposés par le charpentier et les huisseries posées par le menuisier, le vieux parquet a souffert.

Ça c'était pendant. "On ne fait pas plus d'omelette sans casser des œufs que de tas de gravats sans casser des briques."

Poncif de M. TANNER

Nous l'avons protégé mais pas suffisamment et bien souvent les artisans n'en n'ont eu cure, préférant travailler à leur aise. 

Tout le monde comprendra qu'un super nettoyage s'imposait avant le ponçage et le huilage final.

Et ça, c'est après le travail de Super Nettoyeuse (Super Super n'était pas dans les parages)

Pin ou châtaignier? 

Nous penchons pour la deuxième hypothèse mais n'en sommes pas certains. Nous demanderons aux hommes de l'art.

Peu importe l'essence, pourvu qu'elle soit (re)belle.

Le grand nettoyage du parquet sera parachevé en fin de semaine avec un aspirateur idoine.

Nous avons aussi conservé les trois cheminées des anciennes chambres des Sœurs de la PUYE. La quatrième chambre - celle où l'on installe une salle de bain - n'en n'avait pas. Celle qui y dormait devait  se geler les miches le froid venu...

Cheminées conservées mais décapées et poncées, la couleur noire n'était pas des plus seyante.

Je profite de cette page pour indiquer aux propriétaires du décapeur thermique (le nouveau puisque le premier prêté a rendu les armes en poussant un dernier soupir à peine tiède) que nous en avons toujours besoin. Qu'ils ne s'inquiètent, il est en bonne main et plus utile que ranger sur une étagère ennuyeuse. 

Couleur d'origine

Après un premier nettoyage

Ce que cela pourrait donner. Teinter ou repeindre? Les avis sont une nouvelle fois partagés

 

INTERLUDE D’ÉTÉ

Fait chaud en France, le Poitou a rejoint la semaine dernière le troupeau des départements suants et dégoulinants. Repeint en orange vite fait bien fait notre département d'élection.

Au programme du weekend dernier, il y avait le projet d'une escapade en fourgonnette avec nos petits bambinos. Direction le nord est du département vers l'Indre et Loire. Dormir dans la fourgonnette et réaliser moult activités devaient constituer notre menu.

Au vu de la vitesse à laquelle le thermomètre s'est mis à grimper, la Prudence, qui est mère de Sureté comme chacun le sait, nous a enjoint d'imaginer d'autres aventures. Suffit pas de s'occuper des p'tiots, encore faut-il ne pas les rendre aux parents trop cuits. C'est sensible les parents.

Machine arrière toute, la virée indroligérienne (pas terrible ce gentilé mais pas trouvé mieux sur le web) a été illico presto ajournée. Nous l'avons transformé en aventure au pays des travaux avec bivouac précaire et squat dans une salle de bain.

Si après cela, les parents nous font encore confiance...c'est qu'ils ont vraiment besoin de nous!

Petit récit en image de ce weekend à l'école avec des enfants -comment imaginer une école sans enfants?
Pas encore "le retour" mais en approche sérieuse !

Pas de canicule sans baignade

Il y a deux méthodes :
Sur place à l'école dans la bassine à confiture en zinc...

pas facile de tenir à deux dedans

mais ils ont essayé et réussi

pas belle ma mèche?

...ou à dix minutes de là, dans la ville voisine où s'est ouverte une piscine naturelle l'an passé

attention, à trois je plonge

un, deux et...

...trois! Et je reste sous l'eau. Bravo!

Et si je plongeais moi aussi la tête la première?

L'eau est captée dans une rivière (la Scie) et est épurée par filtration. Une piscine biologique sans chlore ni produits chimiques. (Presque) aussi bien que la mer.  Pas de poissons certes mais pas de plastique non plus.
Les Deux Sèvres pays de l'arrière?
https://www.tourisme-bocage.com/bouger/tous-a-l-eau/parc-de-loisirs-du-val-de-scie-baignade-biologique-1118032

Pas de séjour sans activités

Au choix, le site offrait plusieurs possibilités :

Cueillir

Arroser

Il y a celui qui remplit...

...et celui qui transporte!

Déjà le sens du management?

Terrasser

Mieux qu'un bac à sable, une pelouse recouverte de terre

Faire du feu

L'ainé a tenté de retrouver les gestes anciens pour faire du feu en frottant des bâtons. Ayant échoué, les bois ont servis de fusils

Trottiner dans le salon

Activité encore autorisée cet été....

Prendre la route

Si j'ai bien écouté, ils sont allés à New York et Marseille

Lire et jouer

Pas d'activités sans repos

Dormir (enfin essayer) à la belle étoile

Combien de dormeurs ? Deux ?

Non, trois ! Miss Virgule s'était planquée sous la couette

La nuit s'est terminée assez tôt. Grappiller quelques songes encore

 

On a vu des étoiles filantes, des avions, des satellites, des chauves souris
On a entendu des insectes chanter
Mais ni lion, ni renard






Faire une sieste sur la route
 

C'est pratique une fourgonnette quand New York ou Marseille sont encore loin

Roupiller (enfin essayer) dans l'école en choisissant la pièce la plus sombre

La pièce la plus sombre? Une salle de bain!

Se reposer enfin, fatigué par toutes ces aventures, dans les bras d'une chouette mama.

Peut-être le plus doux des oreillers

La vieille école a perdu ses élèves mais a retrouvé les enfants

Fin de l'interlude!

Quitte à camper sur un chantier, autant en profiter pour travailler un peu. Juste prendre quelques mesures. Nous avons donc profité de ce léger réchauffement pour tester la qualité de l'isolation de la vieille bâtisse. 
A seize heure ce dimanche, il faisait trente deux degrés à l'ombre sous les arbres, cinquante deux au pied du bâtiment côté sud-ouest et...vingt sept à l'intérieur au rez de chaussée. 
Moitié moins, et ce, sans aucune occultation (volets, rideaux).
Bravo les bricolos et merci les vieux murs!