mercredi 29 septembre 2021

 LA COUR AUX TILLEULS - SUITE


Presque deux mois depuis le premier chapitre...Promis le dernier sera livré avant l'hiver!

STOCKER

Les locaux devenus vides après le départ des instits et des enfants ne le sont pas restés bien longtemps...

La nature ayant horreur du vide, préau et salle des maîtres nous ont servi pendant quelques années de dépôt. Vous remarquerez que selon les avancées de la restauration de la maison, les objets déposés ont varié. Le préau a accueilli voliges, solives, poutres, tasseaux au gré des déconstructions.






 

IMAGINER ET COMPTER

Comme pour le reste du chantier, la création du gîte a nécessité moult réflexions et ce, d'autant plus que l'opération ne s'est pas faite en une seule fois. Les plans initiaux ont subi de nombreuses retouches au fil du temps et de la finalisation du projet. Les avis de nos proches et des professionnels (merci Véronique) nous ont aidé à préciser nos objectifs. C'était parfois perturbant mais nécessaire. La salle bien être est celle qui a vu le plus de modifications dans la phase de conception.

Quant aux sous...il a fallu compter et recompter! Entre le budget initial et la note finale, il y a bien souvent un écart...Faire des choix est parfois bien délicat.   

 




 




 

 

 

 

 

 

 

 

DECONSTRUIRE

Et puis un jour, les choses commencent vraiment. Physiquement devrions nous dire. Après avoir trouvé de la place dans l'appentis construit entre temps pour y ranger tout ce qui squattait le futur gîte, les premiers coups de marteaux peuvent être donnés.

Pour la cohérence du récit dans cet article, nous avons rassemblé toutes les photos concernant la phase de déconstruction de la partie du bâtiment consacré au gîte. Dans la réalité, les travaux se sont fait en deux phases. Avec différents outils pour déconstruire :  

le burineur









La masse




Le marteau




L'escabeau


La brouette


La remorque




L'échafaudage d'intérieur...


...et d'extérieur




La corde mais...


...à déconseiller! En l’occurrence, cette fois là, l'opération s'est soldée par une inondation (compteur cassé!!!)


Ne pas négliger l'aide des enfants, même petits...cf. article ci-joint

http://ecoleclementin.blogspot.com/2018/04/vivent-les-enfants-il-y-des-sujets.html 


Enfin, terminons par la déco et le démontage des panneaux avant restauration par Nicole



A suivre...

mercredi 4 août 2021

 LA COUR AUX TILLEULS

Début juillet, l'équipe pédagogique de l'école St Jean, née de la fusion des deux écoles (St Joseph à St Clémentin et La Fontaine à Voultegon), des représentants des associations de parents d'élèves et Béatrice la boulangère du village ont répondu à notre invitation. Ils sont venus visiter le gîte et boire un verre.

 Envie de marquer le coup, de garder trace de l'ouverture du gîte et surtout de rencontrer ceux qui avant nous ont fait vivre ce lieu. Un très bon moment de partage d'histoires et beaucoup d'émotion pour certains des visiteurs-ses qui (re)découvraient l'école cinq ans après sa fermeture.

Les représentants de la presse locale sont venus et, clic clac ont fait connaitre l'évènement dans le secteur.

https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/commune/voulmentin/une-autre-vie-pour-l-ancienne-ecole

Le gîte accueille des voyageurs depuis début mai et nous apprenons doucement notre nouveau métier. C'est aussi l'occasion de raconter en texte et en images la rénovation de cette partie de la vieille école. En projet, à partir du blog, un livre photo à destination des résidents de la Cour aux tilleuls. Un peu plus tard...le temps parfois manque!

L'école St Joseph n'existe plus! Vive la cour aux tilleuls

Ce joli nom, proposé par Anaïs lors d'un "brain storming" familial a remporté les suffrages et il s'est facilement imposé à l'usage. Un beau salut aux trois tilleuls qui animent la cour depuis bien longtemps, sans doute depuis plus de cent ans.

Difficile de choisir parmi les nombreuses photos prises tout au long de ces années, le projet du gîte ayant connu des moments de pause. Pour éviter lassitude et saturation, nous raconterons son histoire en quelques chapitres. Dans le cas d'une rénovation, le premier s'impose facilement tant on oublie rapidement comment c'était....

...AVANT

Sur la rue des Moulins, le vieux panneau invitait à ralentir


Le portail fermait l'enclos. Il a depuis retrouvé une autre vie, recyclé en portail de l'appentis dans le jardin.

 

Une fois franchi le portail, l'école accueillait les élèves sur la cour avant d'entrée en classe. Les dernières années, suite à la fusion administrative des deux écoles, seuls les plus grands venaient à St Joseph. Et les élèves passaient plutôt par le porte venant du parking et ouvrant sous le préau. La cabane, laissée en "cadeau" lorsque l'école a fermé est toujours là (dans le jardin). En piteux état, elle attend une rénovation...



 

Le jardin n'était accessible aux élèves que les jours de kermesse ou pour certaines activités encadrées par les instituteurs




Avant, l'école était donc une...école avec des classes. Sur la photo suivante, c'est la classe qui correspond actuellement au rez de chaussée du gîte. On aperçoit au fond la porte donnant sur la salle des maîtres, devenue salle bien être.

 

La salle des maîtres avec la porte ouvrant sur le préau.

La taille des toilettes rappelle qu'auparavant c'était la classe de maternelle. Les enfants faisaient la sieste dans la pièce devenue salle des maitres lorsque les plus jeunes sont partis à l'école de Voultegon.


Fin juin deux mille seize, à l'heure des grandes vacances, tout le monde est parti, élèves, instituteurs, mobiliers scolaires et tableaux, livres et crayons. Nous étions passés avec Fabienne écouter les cris des enfants dans la cour avant que la volée de moineaux déguerpisse pour s'installer à quelques kilomètres de là. On imagine les émotions quand les portes de l'école se sont fermées et que le silence s'est installé. Selon mes recherches sur l'histoire de l'école, cela faisait plus de cent ans que cela n'était pas arrivé. Seule la loi du sept juillet mille neuf cent quatre interdisant aux congrégations d'enseigner a dû temporairement obliger les élèves à rester chez eux ou aller à l'école publique.



Les écoliers partis, nous avons quelques mois après, pris nos aises et organisé un bivouac qui allait durer deux ans. Le fourgon aménagé, initialement prévu pour les vacances se révéla d'un précieux secours.


Les futurs locaux du gîte, particulièrement le dortoir des petits devenu salle des maitres, fût investi et devint notre premier camp de base.






Un coin douche vint ajouter au confort, nous l'installâmes dans le petit réduit au bout du préau (anciennes toilettes des enfants jusqu'à leur transfert dans la chapelle début des années quatre vingt).

 

Une fois installés, un tour du propriétaire s'est imposé. 

A vélo bien sûr car face à l'ampleur de la tâche il ne s'agissait pas de perdre les pédales...


Ce que nous vîmes nous conforta dans l'idée que quelques travaux s'imposaient...



A suivre...

samedi 10 avril 2021

 HISTOIRES DE BÊTES

 

 

Le printemps est de retour. Hirondelles, huppes fasciée, coucous, rouge queues sont bien là et se font voir et entendre. Les Hirondelles ont retrouvé préau et cave, leurs lieux de nidification habituels. Elles ont été vues aussi dans l'appentis.

Plus étonnante, la découverte au pied des marches menant à la cave de deux tritons (c'est notre hypothèse). L'un d'eux était malheureusement déjà mort et l'autre ne semblait pas bien vaillant. Comment ils sont arrivés là, mystère! Un transfert en direction des mares voisines du pré de la Reine s'est imposé. Le petit animal a semblé apprécier.

Plus familières, nos poules nous causent quelques soucis ces jours-ci. L'accueil des deux marans en décembre avait déjà perturbé l'équilibre du groupe, remettant en cause la place de chacune dans le poulailler. Trois mois plus tard, les jeunettes ont grandi et vivent leurs premières pontes ce qui est un élément perturbateur...Hier un œuf en a fait les frais! Nous n'avons pas encore retrouvé la coupable mais l'enquête est en cours. La difficulté réside dans le fait que malgré nos médiations, elles dorment et pondent dans le même cageot...Vous connaissez l'adage "ne pas mettre ses œufs dans le même panier", nos poules, non! 

https://monpoulailler.fr/la-hierarchie-chez-les-poules/

Nous espérons que la paix va revenir et que les négociations aboutiront sans qu'il y ait d'autres victimes. Pour y contribuer nous avons appliquer la bonne vieille méthode de l'écartement des protagonistes en leur ouvrant la porte du poulailler - ce qui nous a amener à protéger les récentes plantations...



Enfin, dans cet article en forme de bestiaire, nous terminerons avec les hirondelles. Non contente d'avoir réussi à braver le désert et les dangers d'un long voyage depuis l'Afrique, elles doivent aussi faire face aux obstacles que les humains leur opposent à leur arrivée. 

Le village est riche d'une colonie d'hirondelles qui réjouissent nos oreilles de leurs trilles et nous libèrent l'été de l'attaque des moustiques...mais qui salissent les murs des maisons!

Bien dommage que les alternatives au grillage posé pour interdire la construction de nid ne soient pas connues ou volontairement ignorées...Les poseurs de grillage connaissent-ils la législation?

https://blog.defi-ecologique.com/planche-nid-hirondelles/