lundi 25 décembre 2017

NOËL AU BALCON


Demain, poussés par le fort vent d'ouest qui caresse déjà fermement la côte, nous rejoindrons St Clémentin pour un petit break hivernal. 
Au menu, un peu (beaucoup) de bucheronnage avec la transformation des branches de tilleuls élaguées en buchette et broyats.  
Et aussi quelques plantations, celles de trois arbres trouvés dans la hôte du Père Noël. Un figuier, un poirier et un cognassier qui vont prendre place dans le carré du jardin destiné aux arbres fruitiers. 
Un Noël très marqué par le jardin et ses promesses...

Au solstice d'hiver, quand la nuit triomphe de toute sa longueur, nos pensées filent aux antipodes du calendrier et repensent au parfum du tilleul fraichement cueilli début juin. Les yeux fermés, nous ré-entendons le bourdonnement des abeilles avides de nectar.

Faute de pouvoir revenir en arrière, l'infusion réveille nos sens et prolonge l'été évanoui.



Les tilleuls refleuriront.

Patienter donc
Imaginer peut être
Rêver sûrement

Tirer des plans en attendant les devis


Et vous dire que ce bordereau, sans doute bien énigmatique pour beaucoup, nous réjoui....



Bon Noël 

samedi 16 décembre 2017

UNE PETITE COUPE 



Il n'y a pas que nous à avoir trinqué, les tilleuls ont eu aussi droit à un rafraichissement

Proverbe de fin d'automne


Quand les élagueurs passent
Les tilleuls raccourcissent

Proverbe du futur printemps

Quand les hirondelles reviendront
Les tilleuls rallongeront




Pleure pas Virgule, les tilleuls sont seulement élagués


VIVE LE PC


Non, il ne s'agit pas de fêter un revenant mais plutôt de voir revenir la fête
Cela mérite bien un petit haïku...
"Très très attendu
Enfin nous est arrivé
L'espéré PC"

Noël est passé. Dans sa hôte, le sésame de l'UDAP.
La missive plusieurs fois lue, quelques coupes ont été bu à la santé du grand prêtre des périmètres classés, je veux nommer L'Abbé F.

Nous attendons maintenant l'accord de notre Maire. Nous pourrons ensuite l'afficher règlementairement à la porte de la petite école St Joseph et attendre patiemment de purger la période des 2 mois légaux de recours.

Le printemps pointera son nez et les travaux pourront commencer.

La vie est ainsi faite de petits événements qui vous requinquent la bobine à histoire, la petite fabrique à espoirs.

L'accord semble flou mais il est bien là !


Vous apprécierez la formulation :
1) "le projet porte atteinte"
2) "cependant"
3) "accord assorti de prescriptions"

La réserve se limite à une histoire de "quincaillerie". Ouf !


vendredi 8 décembre 2017

PIQUE ET PIQUE


Tout weekend épique qui se respecte ne peut se terminer sans un peu de pique.
La petite bande s'y est mis et petit à petit, les pierres apparaissent.





Mais les pics épiques n'en sont pas venus à bout, loin s'en faut.
Pour déshabiller totalement la vieille dame, se préparent pour février un chantier d'envergure. 
Quelques ouvriers affutent déjà leurs outils 

Il a fait froid mais personne n'a fait faux bond. 

Avec le frérot et le beau frèrot
La balade à Airvault
Fût un cadeau

Le frérot est reparti malade sans en faire une salade

Dans l'inconfort et la précarité de la cuisine-salle à manger-chambre, nous avons bien mangé, certains ont bien dormi. 
Merci mille fois aux cuisinières qui nous ont régalé de soupe, langue de bœuf, poulet au coco, madeleines et tiramisu. 
A l'école, pas de travail sans récréations...

Vivement le prochain retour à l'école...



vive le jus d'orange !




LE PORTAIL DE L’ÉCOLE

A défaut de commencer les travaux de rénovation, faute de permis de construire (toujours espéré, jamais arrivé) nous nous sommes attelés au chantier du portail.




L'existant, le vieux portail en tôle, brinquebalant et fatigué, manque de largeur.
Ceux qui ont déjà manœuvré pour rentrer leur véhicule dans la cour savent combien la rue étroite exige des conducteurs talent de conduite et attention.
La palme revient à un conducteur planchois qui a réussi cet été, sans y faire une seule rayure, à rentrer un camping car.
Précision, c'était celui de ses parents, les risques étaient donc calculés...
Bravo Vincent !

Si nous voulons que les futurs résidents du gîte et de la chambre d'hôte  commencent leur séjour sans abimer leur véhicule, pas d'autre choix que d'élargir l'entrée.
"Mieux vaux un séjour aimable qu'un constat à l'amiable"
Et au préalable il faudra bien que les fourgons et camions des entreprises puissent rentrer dans la cour.

A cette occasion, nous avons découvert un nouveau procédé administratif pour autoriser les travaux, l'accord verbal. D'homme à homme ou plutôt dans notre cas, de femme à femme (Mme le Maire et la maitresse d'école)
Vous noterez qu'il y a un monde entre les démarches tatillonnes, longues en durée, lourdes en papier qui mènent du projet à l'autorisation de construire, particulièrement en zone classée et celles qui vont nous permettre de modifier l'ouverture du portail (de trois à cinq mètres)...

Entre la démarche pusillanime de l'UDAP où le souci de se conformer à l'Histoire finit par abraser notre énergie et l'approche entreprenante et énergique de l'édile de notre future commune, pour nous, c'est tout choisi.

Oui, oui, le risque est alors de ne point pouvoir prouver administrativement l'autorisation; certains et certaines nous ont mis en garde. Mais que faire? 

Après la vrai fausse porte qui donne sur le parking, il y aura donc un faux vrai portail qui donnera sur la rue.

La phase devis et rencontre des artisans est en route mais au préalable les costauds du weekend dernier ont été mis à contribution.
Ils ont dû déplacer les grosses et lourdes pierres pour libérer le mur avant travaux.
Les bancs de pierre où il fait bon s'installer pour lire ou boire le café retrouveront plus tard une place dans la cour 

La séance de transport de pierre, juste après le déjeuner, s'est faite dans la bonne humeur...


 
 






Pour terminer la journée de labeur, un dernier transport a été confié à la bande des costauds :


La petite maison, où des ribambelles de bambins ont joué pendant les récréations, a besoin de quelques réparations. En attendant, elle a été éloigné de la zone des travaux



mardi 5 décembre 2017

LE CHANTIER DE DÉMOLITION 
PREND DE LA HAUTEUR

La neige, c'est bien beau mais le boulot, lui, n'attends pas ! 
Déjà ajourné, le symposium des gars costauds a bien failli être inscrit aux calendes grecques.
Mais, ouf, les frimas pré hivernaux ont lâché du lest et seul le froid a persisté.

Pas de quoi décourager la bande de travailleurs du dimanche.
Il y avait les habitués (retraités compétents, disponibles et capables de se contenter d'un maigre confort), un petit nouveau (façon de dire qui l'amusera sûrement) roi du montage nocturne d'échafaudage (6h30!) et de nos locaux qui, spécialité locale, viennent travailler en courant (nous ne savons pas si c'est notre compagnie ou le travail qui les motivent à ce point - si la France est "en marche", St Clémentin est "en course"). 
En prime le samedi matin, en guest star, nous avons eu le renfort précieux de l'homme à la scie sabre.

Manquait à l'appel (et à la pelle) le fanfaron facétieux à la palette colorée. Il nous a lâché pour une virée parisienne qui s'est terminé par un gag dont seule la SNCF a le génie, jouer aux trains bloqués à Montparnasse...
Bien puni, le gars se souviendra qu'à la petite école, point de grève ni de bug informatique.

L'objet du meeting du weekend consistait à démonter le solivage de la grande classe, futur gite.

Aussitôt dit, aussitôt fait. 
Tout d'abord échafauder. 
Dès 6h30 du matin...une sinécure !


Puis monter le mécano. 
Là, je nous dis bravo. 
Non pas pour avoir réussi à assembler les éléments de l'échafaudage mais pour nous être entouré de gars compétent qui montent et démontent sans coup férir.

J'ai connu dans le passé un autre gars (à Paris pendant que nous bossions) qui lorsqu'il remontait sa mobylette après avoir cru la réparer, la remmenait chez le mécano avec un pochon plein des pièces qu'il n'avait su recaser...
Lui, quand il démonte, son coup fait rire.

Le montage donc avec l'homme qui sait lire les notices
.



Puis, plus tard (mais pas trop tard tout de même), le deuxième monteur patenté est arrivé.
Apparemment, lui aussi, est un habile lecteur de notice. 
Sans doute pour vérifier que le premier lecteur avait bien lu...


Fin de la lecture et contribution à l'édifice


Reste plus qu'à rouler la poussette au bon endroit




Et y installer le bébé



Enfin, les travaux peuvent commencer. Couper les solives et la cloison Les descendre. Les transporter




Les femmes auraient-elles le vertige?


Et puis, démonter l'échafaudage...sans lire la notice


Le travail accompli, les volumes ne trouvent plus d'obstacles pour se déployer.
Le souvenir de la grande classe s'estompe...






Il est temps pour les travailleurs de se reposer.
Une autre mission les attend...

A suivre !