vendredi 8 décembre 2017

LE PORTAIL DE L’ÉCOLE

A défaut de commencer les travaux de rénovation, faute de permis de construire (toujours espéré, jamais arrivé) nous nous sommes attelés au chantier du portail.




L'existant, le vieux portail en tôle, brinquebalant et fatigué, manque de largeur.
Ceux qui ont déjà manœuvré pour rentrer leur véhicule dans la cour savent combien la rue étroite exige des conducteurs talent de conduite et attention.
La palme revient à un conducteur planchois qui a réussi cet été, sans y faire une seule rayure, à rentrer un camping car.
Précision, c'était celui de ses parents, les risques étaient donc calculés...
Bravo Vincent !

Si nous voulons que les futurs résidents du gîte et de la chambre d'hôte  commencent leur séjour sans abimer leur véhicule, pas d'autre choix que d'élargir l'entrée.
"Mieux vaux un séjour aimable qu'un constat à l'amiable"
Et au préalable il faudra bien que les fourgons et camions des entreprises puissent rentrer dans la cour.

A cette occasion, nous avons découvert un nouveau procédé administratif pour autoriser les travaux, l'accord verbal. D'homme à homme ou plutôt dans notre cas, de femme à femme (Mme le Maire et la maitresse d'école)
Vous noterez qu'il y a un monde entre les démarches tatillonnes, longues en durée, lourdes en papier qui mènent du projet à l'autorisation de construire, particulièrement en zone classée et celles qui vont nous permettre de modifier l'ouverture du portail (de trois à cinq mètres)...

Entre la démarche pusillanime de l'UDAP où le souci de se conformer à l'Histoire finit par abraser notre énergie et l'approche entreprenante et énergique de l'édile de notre future commune, pour nous, c'est tout choisi.

Oui, oui, le risque est alors de ne point pouvoir prouver administrativement l'autorisation; certains et certaines nous ont mis en garde. Mais que faire? 

Après la vrai fausse porte qui donne sur le parking, il y aura donc un faux vrai portail qui donnera sur la rue.

La phase devis et rencontre des artisans est en route mais au préalable les costauds du weekend dernier ont été mis à contribution.
Ils ont dû déplacer les grosses et lourdes pierres pour libérer le mur avant travaux.
Les bancs de pierre où il fait bon s'installer pour lire ou boire le café retrouveront plus tard une place dans la cour 

La séance de transport de pierre, juste après le déjeuner, s'est faite dans la bonne humeur...


 
 






Pour terminer la journée de labeur, un dernier transport a été confié à la bande des costauds :


La petite maison, où des ribambelles de bambins ont joué pendant les récréations, a besoin de quelques réparations. En attendant, elle a été éloigné de la zone des travaux



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