lundi 30 septembre 2019

APPENTIS - PHASE TROIS


La fine équipe du jour




"Chapi Chapo
Patapo
Chapo Chapi
Patapi
Biribibi
Rabada dada..."

Chapeau les rois de la chape...

Après le terrassement et les fondations, nous avons coulé la chape. 
Avec ces quelques photos, rien ne vous échappera.



Tout est prêt, fers à béton et repères pour tirer


Bétonnière en place avec...


...la belle goupille du jojo !


Les techniciens réfléchissent dans un sens...


...puis dans l'autre.


Le troisième larron arrive au volant de ????


Mais c'est à son poste de fabricant de béton qu'il officie. Juste lui expliquer que quand on dit "quarante pelletée et un sac", c'est...sans le sac !!!


Alternance à la bétonnière, l'aide de camp est aux manettes. Avec parait-il des pelletées trop légères...


Aux postes de transport, les reines de la brouettes












Chargement...


...transport...


...et déchargement


La belle chape s'étire...


...sous le contrôle rigoureux et sérieux du chef de chantier du jour.


Déjà la moitié de tirée




Petite brume sur les ouvriers aux déchargement


Fin de chantier, le chef fignole




Jojo aurait-il trop travaillé ?



Merci pour cette belle échappée...
A suivre

lundi 23 septembre 2019

PRENDRE LA RAMPE DE L'AUTOMNE


les cyclamens de Naples sont de retour


Aujourd'hui vingt trois septembre, équinoxe d'automne.
L'averse de courte durée mais soutenue d'avant hier soir annonce t'elle véritablement la fin de l'été?
Nous rêvons d'un automne gorgé de bonne pluie...




La jolie mante qui nous a rendu visite ces jours derniers est-elle au courant ?
Est-elle venue elle aussi chercher un peu d'eau en vue - si c'est une femelle -, de pondre ses œufs dans son oothèque avant de disparaitre ?



Et les chenilles du machaon (elles étaient deux à se régaler des feuilles des jeunes carottes), ne préparent elles pas le printemps prochain en se gavant de verdure avant de se planquer pour transformation dans leur chrysalide ?
Pour info, je les ai transféré hors du potager, dans le persil. Cela semble leur convenir...A suivre
 
Connaissez-vous l'un des surnoms de la mante religieuse ?
"Prie Dieu"
Avec un blase pareille on peut se demander quelle divinité elle implore.

Peut être est-elle venue voir Jizô.





Jizô, c'est le nouvel habitant de la petite école. Moine  doux et bienveillant du bouddhisme japonais, il veille du haut de sa niche sur les enfants et les voyageurs qui font halte ici.

Et parmi les voyageurs récemment passés à l'école, nous avons accueilli une lectrice régulière de ce blog qui, de surcroit, l'honore de temps à autre de ses commentaires.
Cette halte amicale dans nos contrées a permis de tester l'un des équipements installé à l'entrée du futur gîte. 




Destiné à faciliter l'accès des personnes dont la mobilité est "réduite" pour reprendre la phraséologie en vogue, nous ne l'avions testé qu'avec Georges et son déambulateur.

Installer une rampe suppose de respecter un cahier des charges technique précis assez contraignant architecturalement, la chose n'étant pas spontanément esthétique...
De ce fait, et renonçant à la recherche d'un label ad hoc, nous avons pris quelques libertés avec les obligations d'inclinaison à respecter, nous autorisant un six pour cent là où cinq aurait dû s'imposer...

Il me faut préciser pour être complet que préalablement à la venue de notre MP du cinquante six, une fine équipe d'enfants avait préalablement soumis la rampe à une batterie de test exigeant question solidité et accessibilité. Ne lésinant pas sur les moyens, ils avaient utilisé pour cela bicyclette et trottinette.
Les résultats, nonobstant quelques ecchymoses, s'étaient avérés concluant. Les minots avaient validé l'infrastructure.

Restait à la certifier en véritable condition de handicap...
Pour cela, notre pilote chevronné a accepté de faire le test grandeur nature, tant en déambulateur qu'en fauteuil roulant électrique, et ce sans casque ni protège tibia. Cette nouvelle batterie de test a été mise en œuvre dans des conditions favorables, vent quasi nul et chaussée sèche.
Nous aurions pu à cette occasion chronométrer les temps mis à parcourir l'ouvrage d'art et inaugurer un nouveau défi. Nous ne l'avons point fait, ce sera certainement pour une autre fois.

Notre pilote - ceux qui la connaissent ne me contrediront pas -, est exigeante et son avis sur l'accessibilité de la rampe n'en prends que plus d'importance...
Nous voilà rassurés, tant à la montée qu'à la descente, nous n'avons déploré aucun incident ni accident et l'équipement a été validé !!!

Néanmoins, reste un point de désaccord entre les enfants et MP...Le garde corps.



D’âpres discussions ont eu lieu. Si MP juge totalement indispensable cet équipement pour éviter une funeste chute, les enfants restent catégoriques, comment feront-ils pour effectuer le "saut de la mort" du point le plus haut de la rampe si un obstacle est installé ?




Faudra t'il un portillon ? Un système escamotable ? Nous y réfléchissons...
Peut être prendrons nous l'avis de tantine que j'ai surpris en train de se préparer à tenter un saut...



Une photo prise discrètement à la tombée de la nuit laisse penser que MP a tenté de sensibiliser l'un des enfants au danger d'une rampe sans garde corps. 
Ou peut être s'agit-il ici de concevoir un nouveau modèle de fauteuil bi-place...



D'ici à ce que le troisième larron rejoigne la fine équipe des cascadeurs, espérons qu'une solution soit trouvée.



 En attendant ces questions semblent l'amuser...




















jeudi 19 septembre 2019

FIN DE L'ÉTÉ ?



Malgré la sècheresse persistante...
...et le déficit hydrique majeur, notre premier potager clémentinois a produit. Modestement question quantité, c'est sûr mais nous avons pu goûter tout au long de l'été à une variété de légumes et de petits fruits de notre jardin. Je vous en ai déjà parlé dans les pages précédentes. 
Tout cela grâce aux bons soins de la maitresse des lieux et... de l'eau de pluie. 
Si si, vous avez bien lu, les cuves enterrées (huit m3), à défaut d'un puits - que nous ne désespérons pas de retrouver - nous ont permis de distiller avec parcimonie mais régulièrement de l'eau au pied des plantations. 
A quelques jours de l'équinoxe d'automne, nous ne déplorons pas de grosse perte parmi les végétaux récemment plantés. A voir ce qu'il en sera dans quelques mois s'il ne pleut pas plus.

Cueillettes de fin d'été préparent l'hiver...
Tout comme au printemps, nous sommes allés à l'extérieur du jardin chercher ce qui ne poussait pas ici. Les mures, un peu rabougries et assez déshydratées ont tout de même permis de réaliser quelques pots de gelée.





Courgettes, poivrons et tomates, quand ils ils ne finissent pas dans nos assiettes, sont cuisinés et filent gentiment dans le congélateur




















Et idem pour le poireau qui, faute d'arrosage commençait à monter.



La fin de l'été annonce la reprise des plantations, à la condition qu'il pleuve.
Mais rien n'empêche de les préparer. 
Les enduits terminés, des trous se creusent et des parterres se forment en proximité du bâtiment.
Parfois, les projets de murs en pierre sèche se heurte à quelques difficultés...et les plants achetés à la Folie des Plantes attendent une conjonction favorable
https://jardins.nantes.fr/N/Manifestation/Folie-des-plantes/Folie-des-plantes.asp
Vous pourrez y aller l'an prochain...





Parfois, les pioches - surtout celle du grand escogriffe - rencontrent des tuyaux...






Le roi de la mousse expansive, deviendra t'il prince de la colle PVC...



Nous pardonnerons aisément aux maladroits tant leur énergie est communicative !

Avec les rosiers, la façade côté cour va retrouver un peu de son allure d'antan.


Bref, les saisons passent, le climat change. 
Malgré l'anxiété et la tristesse de voir s'accélérer le processus infernal de destruction de notre planète nous continuons à rêver notre petite école au milieu des arbres, des plantes et des animaux.