mercredi 24 octobre 2018

PETITES MAINS - SUITE

Petites mains gourmandes


Le grand chambardement approche - le dernier ?- et se prépare déjà depuis quelques semaines.
L'équipe des chambardeurs est quasiment constituée. 

C'est dit, le solstice d'hiver sera fêté dans le boccage.

Les petites mains s'activent donc encore plus qu'à l'accoutumée.
Disons que la liste des bricoles et des chantiers n'est pas épuisée - contrairement au blogueur et à sa compagne -, et que l'objectif de rentrer dans une maison terminée suppose de s'activer encore un peu...

Pour compléter la page précédente, voici en image quelques autres contributions récentes fort utiles.

Il y a entre autre ces placards de l'arrière cuisine qui ont nécessité bien des attentions.
Placards datant de la construction de l'école avec la particularité d'être intégrés aux murs, leurs fonds n'étant séparés de l'extérieur que par un mince mur de brique. Lors du piquage des murs, ces briques nous avaient intrigué jusqu'à ce qu'un ancien du village nous en explique la raison.


Débarrasser les portes d'une épaisse couche de peinture. Décaper, poncer...


Traiter et protéger...



Recouvrir l'intérieur d'un bel enduit...


Restera quelques adaptations à réaliser et des étagères à retrouver pour que les placards reprennent bientôt du service.

Bien d'autres meubles nécessitent des soins. Surtout quand il s'agit de les détourner de leur fonction initiale...Comme par exemple ce bureau, trouvé en dépôt vente pour trente neuf euro et qui, après quelques transformations, deviendra un support pour un évier timbre, lui même récupéré à l'école !








Là aussi, le travail n'est pas terminé et quelques heures de travail seront nécessaires avant que l'eau coule de nouveau dans l'évier.

Idem avec ce très joli bureau d'écolier à la forme originale, réglable en hauteur de surcroit.


Je ne sais plus où Ben et Nuts l'ont dégotté mais c'est une belle pièce originale qu'ils nous ont donné.
Après quelques mois de garage, il en est ressorti pour un premier ponçage avant transport vers le boccage. Une fois démonté, dérouillé et repeint, il trouvera sa place dans l'ex école.

Il y aura, sans doute bien des cancres à vouloir s'y asseoir. Et aussi de bons élèves studieux j'espère.

Autre intervention indispensable pour que l'eau de la cour - s'il pleut un jour - ruisselle librement jusqu'au puisard, une reprise de maçonnerie devant le regard.
Notre cher terrassier ayant posé le regard et sa grille en surplomb du caniveau...
Ce qui immanquablement  provoqua ceci :


L'option retenue après discussion fût celle de la maitresse d'école, creuser sous la grille du collecteur.
Un peu de ciment, un coup de truelle et hop !








Nous verrons si le choix était le bon. Quand il pleuvra of course...









Les dernières opérations ont consisté à lambrisser le futur vestiaire avec des clins en pin...


...et inspecter l'une des deux canalisations retrouvées sous le bâti en vu de s'en servir pour y faire passer une conduite de récupération de l'eau pluviale.

Vous me direz "il est obsédé par l'eau". Il creuse des trous partout, il sonde la propriété à la recherche de réservoir, il enterre des cuves d'eaux pluviales et rêve de retrouver un puits oublié...

Moquez vous ! Persiflez ! Nous verrons bien qui rira le dernier quand les temps arides seront venus...




La recherche fût fructueuse. Une première inspection l'an passé avec le Jeannot nous avait permis de supputer sur l'intérêt de ces deux passages transversaux.

A quoi servaient-ils?
Aération?
Écoulement des eaux (la cour est en pente)?
Passage secret pour mulot et souris? 







La semaine prochaine, nous irons de nouveau relever nos manches pour que les petites mains, à l'aise, poursuivent leurs activités.

Il y aura au préalable des retrouvailles et une tentative de mise en route de la gazinière...
Récit à venir ultérieurement

Pour finir cette page, un mini reportage en image pour rendre hommage à une sportive de haut niveau. Elle a tenté - sans y parvenir cette fois-ci - de battre le record de vitesse de la traversée de la cour en trotinette. 
Record pour l'instant détenu par Manech

Un virage mal négocié, une tentative de récupération de ses lunettes qui tombent et...c'est la chute.
Heureusement, un passage en salle d'opération bien équipée a permis de sauver la jambe.



Le tenant du titre à l'entrainement

Dernière image avant le drame. Se croyant sur une bicyclette, la sportive en pôle position, va lâcher une main pour remettre les lunettes et...

Une intervention s'impose

En dessus ou en dessous?

La première dose d'anesthésique n'a pas suffit. Une deuxième radicale s'est imposée


Ne doutons pas qu'après sa convalescence, le défi sera de nouveau relevé !














  



  

dimanche 21 octobre 2018

LES PETITES MAINS



Il y a les artisans et il y a les "petites mains". 
Par exemple celles des enfants...
Mais si l'on s'en tient au sens premier, il s'agit de couture et plus précisément des couturières qui débutent.
Des cousettes comme on les nommait.

Dans ce propos, point de cousettes (nous n'en sommes pas encore à coudre rideaux et voilages), je parle ici des "petites mains" pour nommer toutes celles et ceux qui ont participé, et participent encore, adultes et minots,  aux travaux de rénovation de notre vieille bâtisse. 
J'ai failli dire aux "menus" travaux (pour les différencier des travaux des artisans) mais à y regarder de près, ils ne sont pas si "menus" que ça...
J'en parle affectueusement, tant la contribution de ces "petites mains" nous a été et nous est précieuse. Il s'agit autant de l'aide physique que du soutien moral qui y est associé.

Les dernières contributions ont consisté à passer un fourreau électrique dans une tranchée, décaper et remettre en beauté une gazinière piano, poser du placo, explorer un mini tunnel, faciliter l'écoulement de la pluie, sans oublier ceux et celles qui nous divertissent...

Pour électrifier l'ouverture du portail, il a fallu scier le bitume de la cour...




 ...creuser La tranchée...


...trouver des solutions pour faire passer le fourreau sous une dalle de béton...


 

...et enfin enfouir le fourreau...



Et tout cela sans oublier de réserver deux trous qui recevront des plantations!


Pendant que le blogueur sciait le bitume et que super JP solutionnait la question du raccordement de deux fourreaux de taille différente, d'autres petites mains nous donnaient La leçon de piano 

Sylvie en avait hérité lors de l'achat de sa maison. La trouvant trop grande, elle nous en avait régalé. Merci Sylvie.

Après un stockage provisoire dans un garage ami, un grand nettoyage s'imposait pour remettre à neuf la gazinière piano. 
Pour les spécialistes, il s'agit de la marque La Germania qui comme son nom teuton ne l'indique pas est une vieille marque italienne.

Démonter, inspecter, laver, brosser. Rien n'a échappé à l’œil exigeant de super AD...





...et quand deux mains ne suffisaient pas, d'autres ont été mises à contribution...
 

Le résultat fût bien sûr "nickel inox"...

avec une artiste aussi talentueuse, la musique sera belle

...et après un dernier réglage d'aplomb...
 

...la bête a trouvé sa place dans l'arrière cuisine !
 

Séquence émotion. 
L'ancienne cuisine de l'école, depuis longtemps désaffectée et transformée en salle de stockage, retrouvait, avec cette gazinière, sa fonction. 
Manque plus que la bouteille de gaz et quelques accessoires, ce qui ne saurait tarder, pour que plats et soupes mijotent de nouveau et parfument la pièce...

Une assemblée fraternelle est programmée pour bientôt et la belle italienne pourrait inaugurer ce début d'installation.

D'autres petites mains, ont un peu plus tôt, participé aux travaux et formé La belle équipe
Le job consistait à assister le grand-père dans la pose de quelques panneaux de placoplatre dans le futur vestiaire.

Après que le grand, attentif et généreux, ait consolé son jeune frère parti se cacher dans un placard, triste d'avoir été oublié par le grand père. Ce vilain, concentré dans sa tâche avait omis de le mettre à contribution dans ce projet de vestiaire...

la photo est floue mais l'instant de tendresse, beau et intime, est difficile à voler...

Une fois complète, la belle équipe a pu mesurer, tracer, couper...

Comme grand père, faire tenir le crayon derrière l'oreille




Le placo coupé, les oiseaux se sont envolés laissant la petite main que je suis aussi, finir l'ouvrage...L'heure de la pause était arrivée.
Faut pas exagérer, les trente cinq heures n'ont pas cours ici!


A suivre...
 

lundi 15 octobre 2018

LES ARTISANS - 
PHASE (PRESQUE) FINALE



Les artisans travaillent à la phase finale des travaux d'aménagement intérieur de façon soutenue depuis début septembre. Leurs interventions effacent de façon assez nette les anciens contours intérieurs de l'école.
Le souvenirs et les repères précédents s'estompent et laissent place aux nouveaux espaces et aménagements.

Les artisans s'activent donc. 
Carreleur et menuisier particulièrement en ce début octobre.




Les peintres sont repartis et ne reviendront que pour les finitions. Il en est de même pour l'électricien.

Tous ces travaux donnent l'allure définitive de la maison et révèlent, sans retour possible, la pertinence -ou non - de nos choix esthétiques et décoratifs. 
Délicat moment, celui où l'on découvre grandeur nature les coloris des carrelages et des faïences choisis six mois auparavant dans les halls d'exposition sur quelques mètres carrés...

La chance pour le blogueur qui vous raconte cette histoire, c'est de vivre avec une compagne très investie dans ce projet et dont les gouts et le sens de la décoration sont affirmés. Elle fait des choix, les défend et le résultat est rarement décevant.  







Heureusement, avec le bois, les erreurs sont moins graves. Il est plus facile d'ajuster avec les menuiseries, la retouche étant possible. Par exemple lorsque le barreaudage des verrières ne convient pas.





Ou lorsqu'il faut modifier les vieilles portes pour les adapter aux ouvertures.




Idem quand il faut recréer une marche au vieil escalier du fait de la remontée du sol.
 

Avec les couleurs des murs et des éléments, il sera aussi possible de changer.


Quelques meubles sont arrivés aussi. Ceux qui doivent porter éviers et lavabos récupérés dans la vieille école.
Vous vous souvenez? 


Ces meubles ont été réalisés selon nos plans par l'entreprise de réinsertion Renovpal, basée à Pouzauges. Nous vous en avions parlé l'an passé.




A l'extérieur, deux gros chantier sont encore en attente, la réfection de la toiture et la deuxième couche d'enduit.
Mais à l'intérieur, le chantier sent bon les finitions. 
Les nomades aspirent de plus en plus, après presque deux ans de bivouac, à se sédentariser...

Chauffagiste et plombier devraient s'activer dans cette deuxième quinzaine d'octobre. Reste après le test hygro de la chape à s'assurer qu'une fois la pompe à chaleur installée, le chauffage fonctionne !
La chaleur de la terre réussira t'elle à rendre douillette cette grande bâtisse ?

Pendant que les professionnels s'activent, les petites mains des weekends ne restent pas inertes, loin s'en faut.

Mais comme disait Rudyard Kipling 
"ceci est une autre histoire"
 
A suivre...