FARNIENTE

Trouver un titre pour chaque article n'est pas toujours aisé.
Après quelques hésitations, le titre de celui-ci est tout trouvé (merci Chouette Mama). 

"Farniente : douce oisiveté, état d'heureuse inaction"

Trois semaines sans mettre les pieds à St Clémentin. C'est bien long pour nous. Et avec le coup de chaud de la semaine passée nous nous inquiétons de la survie des végétaux installés en fin de printemps. Était-ce vraiment raisonnable ces petits semis et autres plantations ? 
Mais comment résister? N'est-ce pas Miss Fabienne?
Nous verrons cela bientôt.

 
A notre dernier passage, la phacélie avait pris son essor et offrait ses jolies fleurs bleues aux butineurs. 








Les butineurs avaient quitté les tilleuls de la cour, déjà en fin de floraison. Comparée à St Brevin, la floraison des tilleuls de l'école a eu lieu plus de 2 semaines avant. Nous avons aussi cueilli les premiers fruits rouges, transformés illico presto par la cheffe cuistot en un petit coulis qui a délicieusement parfumé nos yaourts. 
Plaisir bref, la récolte était modeste, mais intense. Merci Monsieur de la Savine pour ces plants d'hiver.

L'abeille se cache derrière son bouquet

Le jardin, doucement s'enrichit de promesses de récolte. En prenant le risque de le voir assoiffé vue notre présence en pointillé aux jours les plus chauds...

Pas de jardins sans auxiliaire.
Et celui-là repéré au fond d'un regard bien frais, est pépère. 
Limaçons, gare à vos fesses!

T'as de beaux yeux tu sais

Pas de jardin sans balançoire

Pas de jardin sans piquenique

Premières grillades pour Manech

 





Et pas d'été sans hamac...

 PERMIS DE CONSTRUIRE ?

Le projet chemine. 
La demande de permis de construire est déposée.

Et...à peine déposée, quelques obstacles se présentent. Il en est ainsi de tout chemin, souvent sinueux avec plus ou moins d'ornières. Suffit de ne pas s'y tordre la cheville!
Les lecteurs réguliers du blog, s'il y en a, se souviennent du parking bien pratique jouxtant l'école sur lequel la commune a prévu d'installer un point de collecte et de tri des déchets domestiques, autrement dit à l'ancienne, des ordures ménagères. 
Aussitôt su, aussitôt contesté par une belle lettre écrite à Mme Le Maire, mettant en évidence la faible compatibilité entre l'accueil d'hôtes et le bruit des bouteilles tombant dans un container...

Relation de cause à effet ? Coïncidence? Le permis aussitôt déposé est contesté. 
Pourquoi diable?
Eh bien figurez vous que la petite porte coulissante permettant l'accès à l'école depuis le parking n'existe pas...Non non, vous qui l'avez franchi, vous avez dû rêver. 
Et une porte qui n'existe pas doit donc disparaitre! 

Les auteurs du blog fourbissent leurs arguments mais laissent pour l'instant leur maitre d’œuvre agir à sa guise pour ôter ce gros caillou au milieu de notre chemin...

Permis de rêver?

A suivre!

CONSIGNES POUR UN 14 JUILLET RÉUSSI A St CLÉMENTIN

Les questions n'ont pas manqué le weekend dernier lors du mariage de Tiphanie et Manuel.

C'est vrai que le temps passe et le piquenique approche.

Voici donc quelques infos :

L'ex école St Joseph est au 3, rue des Moulins à Voulmentin (quartier de St Clémentin)

Pour ceux qui arriveront par le nord, c'est à dire tout le monde, à partir de Nantes c'est la N249 direction Cholet et Poitiers. Vous sortirez à la sortie 14 direction Nueil les Aubiers.

Après, carte routière, GPS ou instinct. Comptez par cette voie une petite heure de route depuis la sortie de Nantes. 

Si vous êtes perdus, demandez votre route ou téléphonez nous.

A l'arrivée, le long du mur nord ouest de l'école vous disposez d'un parking public

Si le parking est plein, svp ne stationnez pas dans la rue, elle est trop étroite. Descendez vos affaires et allez plutôt vous ranger autour du jardin public ou sur la place de la mairie devant le célèbre restaurant "Chez Didier"

Nous vous attendons vers 12h mais un peu d'avance ou un peu de retard ne compromettront pas votre participation...

L'école ne dispose pas encore de cuisine, il est donc difficile pour nous de se lancer dans les préparations.
Ce sera donc piquenique!
Mais plutôt que de manger chacun son frichtis nous préférons vous proposer un repas plus collectif. 
Pour cela nous vous invitons à préparer soit un plat salé froid (salade ou autre) soit un plat sucré (genre dessert) et nous mettrons tout en commun.

Un mail vous précisera lequel préparer pour éviter que nous ne mangions que des desserts ou des salades...
Si vous souhaitez faire du troc, dites le nous...

L'école ne dispose pas non plus de tables et de chaises, alors si vous souhaitez un peu plus de confort, vous viendrez avec :

- un siège par convive

- une table pliante pour 2 ou plus

N'oubliez pas non plus vos fourchettes et couteau.

Quelques jeux de cour ou de jardin (palet, pétanque, ballon...) peuvent aussi être mis dans le coffre.

Et pour ceux qui dorment sur place : matelas, tente, duvet, fourgon, camping car, bol petit déjeuner...Possibilité de dormir à l'intérieur du bâtiment mais conditions précaires et assez poussiéreuses...Notre gîte n'a pas encore d'étoiles.

Par contre, vous n'avez pas besoin d'amener :

Eau, apéro, jus de pomme, jus de fruit, vin, bière, café, tisane, thé, pain, fruits, fromages, verres, gâteaux apéro, petites cuillères

Grillades et chips pour ceux qui restent le soir  (merci de préciser si vous ne l'avez pas fait)

Le petit déjeuner le samedi matin pour ceux qui dorment sur place ou en proximité 

Tout ça sera déjà sur place

Qu'on se le dise...

TRUC DE CHANTIER

"COMMENT INSTALLER UNE DOUCHE EN DEUX TEMPS TROIS MOUVEMENTS"

Il faudrait écouter les proverbes, sources de sagesse.

Par exemple celui-ci

Rien ne sert de courir, il faut partir à point

Ou celui-là

Ne pas confondre vitesse et précipitation

Appliqué à notre chantier, nous aurions ainsi éviter quelques déconvenues...
Dimanche de la Pentecôte, pensant gagner du temps, nous avons, ma compagne de labeur et moi, mis au point une technique de déconstruction de cloison qui, après essai, ne sera pas brevetée. 

En voici la recette :
Prenez un pan entier de cloison, d'une bonne largeur.
Assurez vous que l'ensemble se désolidarise suffisamment du mur porteur.
Percez y deux trous, en hauteur aux deux extrémités.
Attachez y une corde.

Écartez vous à bonne distance pour que la chute de la dite cloison se fasse sans danger.
Cherchez une collaboratrice vaillante
Faite la tirer progressivement afin d'ébranler la cloison pour qu'elle se détache complètement du mur sans se casser en morceau.

Réjouissez vous lorsque la cloison d'un seul tenant est à terre.

Mais, parce qu’il y a un MAIS...

Avant toute chose et toute initiative de cette ampleur, pensez à vérifier TOUTES les conséquences d'une telle action.

Dans notre cas, nous avons omis cette étape. 
Bien mal nous en a pris!

Nous n'avons donc pas vu à proximité de la cloison, l'arrivée du service d'eau.
Nous n'avons pas vu que cette arrivée, à même le sol était connectée au compteur de façon bien fragile par un coude en PVC.
Nous n'avons pas imaginé que la cloison s'arracherait complètement y compris avec son rail puisque jusque là cela n'était pas arrivé.

Vous devinez la suite. 
Certains d'entre vous ont même pu visionner une petite vidéo filmée joyeusement avant l'incident.
Bref, en tombant, la cloison a entrainé le rail qui lui même a arraché le coude en PVC.
L'eau vive et claire s'est alors mis à jaillir librement, libérée de tout obstacle...
Savez vous combien de litre s'écoule avec une pression de 3 bars? Environ douze litres par minute si j'en crois internet.
Savez vous combien de temps il nous a fallu pour tarir cette source imprévue et très mal placée? Deux heures...
Les forts en calcul ont déjà déduit que plus de 1400 litres se sont répandus dans la pièce! Chance dans notre déconvenue, une bonne partie de l'eau s'est écoulée dans les fondations via la "rigole" formée au pied des murs par l'arrachage des cloisons.

Pentecôte rime avec férié et services fermées, amis et famille en train de se promener. 

Nous passerons rapidement sur les péripéties qui ont suivi cette rupture, le téléphone égaré dans la panique, la recherche vaine de solutions pour colmater la fuite, les conseils d'une voisine de 85 ans, l'appel (stupide et inutile) aux pompiers, les tentatives pour se calmer et réfléchir, la course à pied à travers la maison et le jardin à la recherche de matériel et de solutions, la maitrise de soi pour parler  calmement à l'agent de Véolia malgré une envie phénoménale de lui hurler que "non il ne suffit de pas de fermer le robinet car la fuite est avant le robinet"...
Et enfin l'arrivée du technicien, compétent, expérimenté, bien outillé et bienveillant qui patiemment a exploré la vieille installation, a trouvé les bouches à clefs et sans hésitation, devant l'impossibilité de les ouvrir, a utilisé pied de biche et pioche...Car, pour couronner le tout et ajouter du piment à l'histoire, ce sont bien deux arrivées d'eau que nous avons dû maitriser avec un compteur dans la cloison et l'autre dans le jardin!

Moralité :
1-Réfléchissons avant d'agir
2-Défendons le service public (même délégué à des opérateurs privés) pour qu'au bout du téléphone, les jours fériés, un homme ou une femme continue de vous répondre et vienne vous aider quand vous êtes dans la m.... ou dans l'eau jusqu'au cou!

 

QUELQUES TRUCS EN VRAC

Nous vous l'avions dit et montré, des reptiles vivent à St Clémentin.

Après la vipère aspic vue dans le jardin, nous avons rencontré sur l'un des nombreux murs de pierres de la bourgade, un magnifique lézard en plein repas

Pour ceux qui ne l'auraient pas vu

Ramené à la taille du lézard, l'araignée est une belle proie

Bon appétit

Quel sera le prochain reptile rencontré ?

Je ne sais si nous avions narré la visite imprévue à l'école en mars dernier de voleurs repartis avec notre brouette, les outils de jardin, un escabeau, un tableau et quelques autres bricoles. 

Nous avons, à la suite de ce fâcheux événement, pris quelques mesures pour dissuader d'autres visites inattendues. Ni piège à loup, ni caméras de surveillance (pourtant recommandées par les pandores locaux), seulement cadenas et rangements à l'intérieur de nos outils à la fin de chaque séjour.

Mais restait le tracteur tondeuse. Pour soustraire l'engin à la convoitise, nous nous étions résolus aux démarches fastidieuses : le convoyer chez un voisin, le transporter sur remorque jusqu'au bourg voisin dans une maison amie, démonter la batterie...bref rien de bien intéressant, juste de quoi se désespérer des fâcheux et des brigands impolis.

Jusqu'à la visite il y a quelques semaines d'un homme au sens pratique et au regard aiguisé, le fameux JP de Blain

Il nous a résolu le problème en un temps, trois mouvements.

Qu'il en soit là béni. Son sens de la mesure nous évite bien du tracas, certes bien dérisoire mais agaçant tout de même. On a aussi le droit parfois de se plaindre de tout petits problèmes, cela fait diversion et repousse plus loin les questions plus graves.

Cet homme là, parmi quelques autres (quand nous disons homme, nous pensons femme aussi), nous a résolu depuis plus de quarante ans bien des problèmes techniques, qu'ils soient d'ordre mécanique ou non. Et pour un indigent ou presque du bricolage comme votre narrateur, cela fait merveille et suscite bien de l'admiration. Voire de la jalousie...

Cet hommage ne doit pourtant pas lui faire oublier la commande en cours pour la future garden partie

Suffit de viser juste. N'est-ce pas Jeannot?

Et hop le tour est joué...

A propos de narration, dans l'image suivante, vous verrez le maitre de l'ex école écrire non pas une dictée mais une bafouille à Mme le Maire de Voulmentin.

Nous parlions de fâcherie à propos de voleurs dans l'épisode précédent. Il s'agit là d'un autre désagrément. Celui du projet communal d'installer sur le parking jouxtant l'ex école, un point de collecte des poubelles et autres déchets à trier...

La commune de Voulmentin n'est point riche et souhaite amortir le beau parking précédemment destiné aux usagers de l"école (80 000€ nous a t'elle dit). Voyez vous, si nous convenons avec notre maire que la collecte des déchets est indispensable, nous lui expliquons dans la dite lettre que nous lui serions grée de chercher un espace plus propice...

Nous envisageons, pour tout vous dire, assez mal d'accueillir nos futurs hôtes près des poubelles et les imaginons encore moins prendre l'apéro dans le jardin, parfumé au fumet de poubelle ou au doux son des bouteilles cassées dans le conteneur ad hoc

Le parking en question

Et la bafouille

A suivre la semaine prochaine peut être, des nouvelles de la phacélie et des plans de rénovation. Et quelques consignes pour le pique nique du 14 juillet.