vendredi 25 août 2017

RÊVER PEUT ÊTRE









Manech, dessine nous une maison


L'été est bien entamé, voir déjà consommé pour beaucoup si l'on parle de vacances.
Pour nous l'été se prolonge et les vacances commencent.
Depuis la fête de juillet, bien des tracas, la vie est ainsi faite, elle égraine bons et mauvais moments.

Vive le temps du vent
Qui met le tournis
Aux tourments de la vie

Demain, nous ferons route vers notre petit sud.
L'école dans sa chrysalide attend avec nous le jour de sa métamorphose.
Patientons avec elle et nettoyons là des vieux oripeaux. Ce sera là dans les prochaines semaines notre lot.

Mais pas que !
Au programme, repos et farniente, nos êtres le réclament à corps et à cri.
Des rencontres avec ceux qui passeront.
Et aussi une escapade dans notre nouvelle région, du côté de la Vienne.

Le séjour sera sans ordi et le moins possible de numérique.
Le blog va donc être silencieux pendant quelques semaines.

En attendant qu'il se taise, petit retour sur l'un des derniers chantiers d'été, la mise à nu de la salle des maîtres. C'était début juillet et les apprentis n'étaient pas loin.

L'apprentissage avec Chouette Mama, Grand Sachem de la déconstruction :




Maman remarquera combien je suis bien protégé par mes grands parents.

Ma 1ère deviseuse

Le résultat après l'intervention des apprentis :




Derrière le placo, se cachait...





...une jolie ouverture avec son parement de brique. D'un style totalement différent des moellons de granit présents autour de toutes les autres ouvertures. Plus récent ?






Et voilà !
Bien bossés les jeunots.
















Enfin, un petit clin d’œil aux 2 cyclistes partis ce matin de St Brevin en direction de Bayonne.
Avec ces quelques vues pour leur montrer que j'ai tenu compte des propositions techniques pour évacuer les gravats de l'étage. Efficace!



j'ai aussi bénéficié du gite, façon JPMA

Nous leur souhaitons une très bonne randonnée le long de la côte Atlantique. Avec moins de chaleur que lorsque nous l'avions parcouru en 2003. 

Affectueuse pensée aux voyageur et voyageuses de ce périlleux périple de l'été 2003

lundi 21 août 2017


BONJOUR BONJOUR LES HIRONDELLES...



La nature se déploie. Hommes et femmes travaillent à transformer l'école pendant que plantes et bêtes s'activent  et produisent leur biomasse. Chacun goute cet été, après de grosses chaleurs, la pluie qui s'est offerte relativement abondante, remplissant les cuves et reverdissant l'herbe.

Parmi les habitants de l'école, les hirondelles occupent une place à part. Elles ont gratifié les murs de 2 nouveaux nids, en plus de l'initial. A leur génie du bâtiment, les hirondelles de St Clémentin ont ajouté le talent du choix d'implantation. Le dernier nid a été construit à la cave; point de vins mais la stabilité des températures. Nid climatisé en quelque sorte. 

Leur ballet incessant dans l'aire pourtant réduite de la cour et du jardin, leurs trilles enfantines et bruyantes quand rangées les unes à côté des autres sur le fil, elles devisent, leur appétit insatiable d'insectes, limitant l'excès de moustiques et d'aoutat, tout cela nous ravit. 
Depuis les hirondelles de la Désertais où leurs nids dans l'écurie nous assuraient un compagnonnage, génération après génération, nous n'avions pas eu le plaisir de les retrouver aussi familières.
Témoins positifs d'une résistance locale possible, là où vieux murs et absence de pression démographique le permettent.
Témoins en creux d'une terre où l'anthropocène est déjà en route. Pour ne pas dire "en marche". L'homme créateur et victime de son propre scenario d'extinction.

En attendant, les hirondelles croissent à l'école St Joseph. Et chez vous ?











Nos chemins ont aussi croisé ceux de quelques insectes dont deux beaux spécimens, assez gros et photogéniques, une femelle lucane cerf volant et un mâle capricorne du chêne. Ce dernier était sur notre tilleul. Ouf !

femelle lucane



capricorne du chène


La pluie tombée ces dernières semaines a permis la survie aux quelques plantes potagères qui ont risqué la traversée de l'été poitevin sans soins quotidiens. Parfois à défaut de produire beaucoup de fruits, ces dernières ont paré le jardin de bien beaux feuillages. Je laisse le soin à chacun de reconnaitre les variétés de courges.






Le tour du jardin ne serait pas complet sans quelques nouvelles du futur potager en devenir. Souvenez vous de la phacélie, l'engrais vert. Après la floraison, les faneuses sont passées et au dernier passage, grâce à la pluie, les jeunes pousses sont reparties.

la phacélie en juillet

et en aout après le mulch manuel


Et les jeunes plants de la Sencive et de la Garotais mis en nourrice au printemps attendent leurs futurs lieux d'implantation

jeudi 10 août 2017

...ET REPOS AU REZ DE CHAUSSÉE

Travailler c'est bien, se reposer c'est très bien. 
L'un ne va pas sans l'autre et ce weekend "chantier à l'étage" fût très convivial. 

Je dis ça pour ceux qui hésiteraient encore à venir taper dans les murs ou les plafonds...

L'équipement est modeste mais nous avons accueilli nos 1ers hôtes, des bricoleurs. Gratis, façon "tu bosse je t'héberge"

Pour faire plaisir à notre ABF préférée, JP a fermé le seul volet encore valide. Aïe ! Il n'est pas conforme, les traverses diagonales ne sont pas d'époque...




Relâche sous les tilleuls

Les élastiques sont ressorties










On peut créer des échasses et ne pas savoir s'en servir. N'est-ce pas JP ?


Causer...
...ou sauter à la corde





















Petit avertissement à ceux qui visionneront la dernière photo. 
Ce chantier fût très poussiéreux et les moyens de maintenir une hygiène acceptable, modestes. 
L'absence d'équipements sanitaires a donc contraint nos hôtes à des pratiques d'hygiène rudimentaires.

Cette image peut choquer le jeune public et les âmes sensibles. Merci de les tenir écarter de ce blog
Première technique : la douche solaire


Et la 2ème : la touche salutaire. MA a sans doute lu l'affiche derrière elle. Elle est "le meilleur ami de JP contre les maladies"



mercredi 9 août 2017

GROS TRAVAUX A L’ÉTAGE...

La déconvenue provoquée par le refus de notre permis de construire ne nous a pas empêché de retrousser nos manches une nouvelle fois.
Rien ne vaut l'exercice pour oublier les embuches, rien de mieux que de casser des murs pour expulser la colère, rien d'impossible le marteau à la main.

Fort d'un soutien de taille, le Bricoleur de Blain et son associée, renforcée de l'aide ponctuelle de nos neuillaubrais voisins, nous nous sommes attelés à l'un des gros chantiers de démolition à l'école avec une partie technique et quelques risques à prendre. 

Il s'agissait aussi de tester une technique de démolition de plafond.
Car, voyez-vous, un débat s'est installé entre les partisans de l'attaque "par dessous" et ceux pour qui l'attaque "par dessus" s'imposait. 
Votre blogueur défendant la 2ème option. 
Sachant que d'autres plafonds nous attendaient, dont l'un assez haut, celui de la grande classe, ce chantier de l'étage et du grenier devait servir de test.
Eh bien les choses sont maintenant claires. Que les tenants de la technique du "par dessous" aillent se rhabiller (en n'oubliant pas leur échafaudage), la démonstration est faite, nous l'allons prouver, comme disait ce cher Jean de La Fontaine.

Voici donc le récit en image d'un weekend où l'effort fût fort présent, la fatigue parfois ressentie, la poussière omniprésente et la bonne humeur, reine. 

Il me faut saluer une équipe solidaire où les tâches les plus difficiles (démolition des plafonds de brique par exemple) ont été assumées par les femmes. 
Bientôt, lorsque les hommes essaieront de réaliser des travaux demandant de la force, nous diront d'eux qu'ils travaillent comme des femmes.

avant toute action, sécuriser le chantier...

...et finir de vider les lieux, en l'occurrence une étagère



protéger le parquet des coups à venir...



...et protéger aussi les ouvriers

pas belles les ouvrières ?

1ers coups de marteau...

...puis les seconds

puis les suivants. Combien de coup de marteau sur ce chantier?


petit à petit le mur tombe

attaque de la 2ème cloison

protection supplémentaire de l'escalier, ce n'est pas de trop

l'espace se transforme, les volumes se forment

une petite bénédiction...

...avant de s'agenouiller dans le grenier (il neige de la poussière à gros flocons)



les 2 hirondelles perchées sur leur nid
petit à petit le chantier ressemble à une scène de guerre après bombardement


on sent une certaine fatigue s'installer...le repos du guerrier...

...pendant que les filles sont toujours sur la brèche...

...dans des postures peu confortables

dernier petit morceau saisi avant sa chute

commence alors le pénible déblaiement, heureusement aidé de notre apprenti du mercredi

...et de son père. Bienvenue au royaume de la poussière !

ce qui reste du lattis et du plancher du grenier


installation pour évacuer les déchets : brevet déposé par Chouette Mama et réalisé par super JP

démonstration

montée de brouette, outil indispensable à l'étage vu le volume de déblai. Très bonne idée de Kévin

JP sait travailler en bonne compagnie. Mais pourquoi donc lui tournent-elles toutes le dos ?

fin d'une époque, celle des sœurs mais leur lavabos retrouveront une place

fin du chantier...

...et début d'un autre. Dès que nous en aurons l'autorisation...  

en attendant, notre jeune maçon prépare sa colle