lundi 21 août 2017


BONJOUR BONJOUR LES HIRONDELLES...



La nature se déploie. Hommes et femmes travaillent à transformer l'école pendant que plantes et bêtes s'activent  et produisent leur biomasse. Chacun goute cet été, après de grosses chaleurs, la pluie qui s'est offerte relativement abondante, remplissant les cuves et reverdissant l'herbe.

Parmi les habitants de l'école, les hirondelles occupent une place à part. Elles ont gratifié les murs de 2 nouveaux nids, en plus de l'initial. A leur génie du bâtiment, les hirondelles de St Clémentin ont ajouté le talent du choix d'implantation. Le dernier nid a été construit à la cave; point de vins mais la stabilité des températures. Nid climatisé en quelque sorte. 

Leur ballet incessant dans l'aire pourtant réduite de la cour et du jardin, leurs trilles enfantines et bruyantes quand rangées les unes à côté des autres sur le fil, elles devisent, leur appétit insatiable d'insectes, limitant l'excès de moustiques et d'aoutat, tout cela nous ravit. 
Depuis les hirondelles de la Désertais où leurs nids dans l'écurie nous assuraient un compagnonnage, génération après génération, nous n'avions pas eu le plaisir de les retrouver aussi familières.
Témoins positifs d'une résistance locale possible, là où vieux murs et absence de pression démographique le permettent.
Témoins en creux d'une terre où l'anthropocène est déjà en route. Pour ne pas dire "en marche". L'homme créateur et victime de son propre scenario d'extinction.

En attendant, les hirondelles croissent à l'école St Joseph. Et chez vous ?











Nos chemins ont aussi croisé ceux de quelques insectes dont deux beaux spécimens, assez gros et photogéniques, une femelle lucane cerf volant et un mâle capricorne du chêne. Ce dernier était sur notre tilleul. Ouf !

femelle lucane



capricorne du chène


La pluie tombée ces dernières semaines a permis la survie aux quelques plantes potagères qui ont risqué la traversée de l'été poitevin sans soins quotidiens. Parfois à défaut de produire beaucoup de fruits, ces dernières ont paré le jardin de bien beaux feuillages. Je laisse le soin à chacun de reconnaitre les variétés de courges.






Le tour du jardin ne serait pas complet sans quelques nouvelles du futur potager en devenir. Souvenez vous de la phacélie, l'engrais vert. Après la floraison, les faneuses sont passées et au dernier passage, grâce à la pluie, les jeunes pousses sont reparties.

la phacélie en juillet

et en aout après le mulch manuel


Et les jeunes plants de la Sencive et de la Garotais mis en nourrice au printemps attendent leurs futurs lieux d'implantation

4 commentaires:

  1. Les hirondelles n'ont pas eu de soucis avec les ABF !!!

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  2. Nous avons 6 rondelles. Et deux lucarnes. Courge? Non. Je suis en marge.

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    1. Vos 6 rondelles feront elles le printemps (prochain) ?

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