samedi 21 janvier 2017

PAS D’ÉCOLE SANS MAITRE...D’ŒUVRE

Dans une semaine nous retournerons à St Clémentin et pour la première fois nous habiterons l'école. En fait nous n'y sommes jamais allés en tant que propriétaire, la dernière visite datant de la veille de la signature de l'acte authentique, pour jargonner comme les notaires.
Habiter est un grand mot étant donné que c'est une école et que rien n'y encourage ni n'est propice à l'hébergement. A moins de considérer à l'étage les anciennes chambres des religieuses comme un espace favorable aux rêves nocturnes. Alors peut être, encouragés par le regard bienveillant des statues, nous pourrions tenter d'y trouver le repos. Mais se poserait alors le problème du confort et de l'hygiène, les bonnes sœurs, parties depuis fort longtemps, n'ont guère fait de ménage et, hormis le statuaire, n'ont laissé ni brosse à dent, ni peigne. Enfin, parmi les dites statues, un gros jésus de crèche, pourrait nous inquiéter.

Le gros jésus est dans la caisse. Promis, on l'en sortira.

Nous préférons, plutôt que de poser un matelas à même le sol de l'une des classes, rentrer le fernand dans la cour -fernand c'est le petit nom de notre fourgonnette aménagée. Le bivouac sera peut être de mise lorsque la saison d'hiver ne sera plus qu'un souvenir.
Si, à l'heure du pique nique d'avant travaux, l'aventure tente certains d'entre vous, nous pourrons transformer les classes en dortoir. Mais l'heure n'est pas encore venue de la découverte collective. Il fait trop froid encore pour rêver de la garden party à l'école St Joseph.

Pour celles et ceux d'entre vous qui souhaiteraient le savoir, et je pense que sur ce point vous êtes nombreux, les élèves et les professeurs des écoles qui, il y a encore quelques mois jouaient dans la cour de St Joseph, sont partis 1 km plus loin, rejoindrent à Voultegon leurs camarades de l'école La Fontaine. Pour ne blesser personne et sans doute dans l'idée inclusive de favoriser l'intégration des enfants de St Joseph, un nouveau nom a été trouvé pour l'école agrandie : St Jean.

Comme il est précisé sur le site de La Nouvelle République, en date du 2 décembre dernier (Ouest France étant inconnu en Poitou Charentes), "ce nouveau nom s'explique par la volonté de trouver un thème fédérateur entre les deux entités, d'où ce clin d'œil à Saint-Jean de Népomucène, patron des bâtisseurs de ponts, le Grand Pont étant le trait d'union entre les deux anciennes communes."

Amis lecteurs de ce blog, ma joie est grande de vous faire découvrir Jean NEPOMUCENE, saint homme dont le nom est, me semble t'il, propice aux contrepèteries. Je laisse le soin aux spécialistes d'explorer la chose. Peut être y aura t'il quelque chose à gagner.




Le Jean en question à Prague, son pays
 Quand au Grand Pont, admirablement photographié par Sylvie et visible sur l'une des pages de ce blog, il peut être admiré et franchi lorsque de St Clémentin vous vous rendrez à Voultegon. Il franchit l'Argent et réunit les 2 anciennes petites communes fondues depuis 2014 dans la nouvelle qui porte le nom résolument synthétique de Voulmentin.

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photo du Grand Pont (copié sur le site de la commune)
Une question se pose d'ailleurs. Pourrons nous encore parler d'école pour désigner notre future maison?
Je me souviens des acheteurs de l'ancien presbytère de St Omer de Blain. Le curé avait beau en être parti pour d'autres paradis, l'on disait pourtant des nouveaux habitants qu'ils habitaient la cure. En sera t'il de même pour nous ?

Nous ne sommes pas encore "les gens de l'école" et, en attendant, nous continuons de préparer la saison 4 du Retour à l'école, à savoir la Transformation. 
Nous avions fait appel à vos conseils pour élargir la palette des maitres d’œuvres ou architectes, trois propositions nous sont arrivées et nous en remercions chaleureusement les auteurs. L'une d'un artiste peintre électricien, M. de la Sencive, la seconde de notre MP du 56 et la 3ème de notre voisin Kévin (propriétaire depuis peu dans un bourg voisin).
Du premier, nous avons retenu la partie décoration, avec commande de tableaux éclectiques plutôt qu'électriques, sur des thèmes qui ne sont pas encore bien définis. 
 
2 hommes sur fond rouge. Tableau de l'artiste publié sans son autorisation. Mais tant pis.

Pour la partie électrique, nous réfléchissons...Aux dernières nouvelles, il s’exerçait encore aujourd'hui. Il va et vient dans sa cuisine.
De la deuxième, nous retenons sa proposition de réagir aux premières esquisses. La dame a du vécu question architecture puisque habitant sa quatrième maison. Plus tard notre MP du 56 sera aussi mise à contribution, son expérience côté handicap est imbattable. Mais là, il s'agit de la saison 5. Encore bien tôt pour en parler... 
La troisième nous encourageait à prendre contact avec un cabinet d'architecte voisin, installé à Argenton les Vallées. Le réseau d'artisan connu de notre homme s'en trouvait satisfait.

C'est donc armés de ces conseils que nous prendrons la route dans 8 jours en espérant trouver notre bonheur et pouvoir ainsi, en sécurité, être bien accompagnés dans notre projet.

samedi 7 janvier 2017

RÊVE D'ÉCOLE


2016, l'année de la découverte de l'école appartient déjà au passé.
Les 2 derniers mois de l'année furent particulièrement intense (déménagements, vente et achat) et ont sollicité fortement nos capacités d'adaptation. Nous avons passé ce cap fatigués. Heureux mais fatigués. Fatigués mais heureux.

Depuis Noël c''est la trêve, la mise en jachère, la pause, l'arrêt sur image. Savourer la réussite de ces premières étapes. Se réjouir du coup du destin, de la combinaison heureuse du hasard, de la chance et de l'intuition. Se pincer encore pour se dire "c'est vrai", c'est bien à nous que cela arrive. Remercier la providence et l'enchainement des petits événements qui nous ont amené en avril lors d'une balade familiale, à la porte de l'école. 
Forcément, embrasser les passeurs.

Vivent 2017 et ses chantiers à ouvrir. 
Continuer à savourer. Vivre pleinement sans se presser cette période qui, avant la réalité des budgets et des limites inhérentes à tout engagement, est encore proche du rêve. Imaginer la maison que l'on voudrait habiter. Une maison aux portes suffisamment larges pour être accueillante. Penser à ce que l'on peut faire de cet espace.

Pour passer de l'école vide et silencieuse à l'école vivante et habitée, les 1ères actions se dessinent.

Le géomètre est venu faire ses mesures et nous savons maintenant que nous disposons d'un bâtiment de 265 m2 et que l'école se situe à 126 m au dessus du niveau de la mer. Cette dernière information est sans doute capitale pour le maitre d’œuvre. Peut être faut-il envisager des équipements spécifiques à cette altitude...
Sachez donc que lorsque nous venons de St Brevin pour aller à St Clémentin, nous quittons le niveau de la mer  et prenons légèrement de l'altitude. De là à dire que les Pyrénées commencent au nord des Deux Sèvres, s'il n'y a pas une montagne, il y a au moins une colline.  L'éloignement de la mer (130 kms des Sables d'Olonne) et cette petite altitude expliquent certainement la différence de température. Nous aurons plus chaud l'été et plus froid l'hiver.  Ce samedi matin il fait -1° à St Brevin et -4° à St Clémentin. 
Forcément l'océan nous manquera...






Nous mettons cette période de répit à profit pour réfléchir et écrire. Nous avons arrêté de faire des plans, provisoirement, car cela nous enfermait dans l'existant. A la place nous définissons nos envies, nos incontournables, les grandes fonctions que cette maison devra assurer.

Un 1er rdv est pris avec un maitre d’œuvre. Quelqu'un de la région,  Maulévrier, recommandé par un très proche. Nous aimons ses réalisations. Mais nous aimerions bien comparer. 

Avis donc aux lecteurs, nous sommes à l'écoute de tout conseil et proposition en la matière. Pourquoi pas un architecte? A ce stade tout est encore possible.

Une 1ère occupation des lieux en tant que propriétaire se prépare. Avec le fernand, fin janvier.

En attendant, sachez que face à la recrudescence des incursions sauvages d'enfants dans l'école déserte (un voisin a cafté), nous avons recruté un gardien. Les intrus n'ont qu'à bien se tenir.

Camille le chef de bande prêt à protéger l'école. Gare aux voyous!