lundi 20 février 2017

UN PIQUE NIQUE A L’ÉCOLE


Chose prévue, chose faite. 
Nous vous invitons, chères lectrices et chers lecteurs du blog, à un pique nique d'été sur la pelouse (disons plutôt la prairie...) de notre petite école St Joseph avant travaux.

Au risque que vous soyez partis en vacances ou en train de défiler, nous avons choisi le :

VENDREDI 14 JUILLET 2017

Ce sera l'occasion, pour ceux d'entre vous qui, délaissant celle de l'Elysée (avec son nouveau président-je n'ose le mettre au féminin) viendront à la garden party des Rincé Marsac, de découvrir leur futur lieu de vie.

De façon plus simple, le 14/07 pour piqueniquer
Direction St Clémentin à l'heure du déjeuner
Avec un panier garni de choses à manger. 

Au programme, après le pique nique, remise des prix et jeux de cour.

Ceux qui le voudront pourront bivouaquer sur place le soir, camping, caravaning, squat...tout est envisageable.

Une notice plus détaillée viendra ultérieurement vous préciser quelques points d'organisation.

Il s'agit juste pour l'instant, pour ceux que cela tente, de faire une croix sur votre calendrier.
Les plus téméraires peuvent déjà se signaler par toute voie à leur convenance (blog, mail, sms, whatsApp, courrier, téléphone...)




 

samedi 18 février 2017

BALADE A ARGENTONNAY

Il y a trois semaines lors de notre dernier séjour à Voulmentin, nous avons continué à nous balader dans les environs. Cet après-midi là, profitant d'une trouée de beau temps dans une semaine pluvieuse, nous sommes allés découvrir le bourg d'Argentonnay qui, successivement en moins de 10 ans a connu 2 changements de noms au gré des fusions de communes, phénomène très en vogue en ces temps de rationalité économique échevelée. Argenton-Château, puis Argenton-les Vallées en 2006 (fusion avec 2 autres communes) et enfin (mais pour combien de temps?) Argentonnay depuis 2016 (fusion avec 5 autres communes)...
Après toutes ces fusions, la commune atteint péniblement les 3500 habitants...

Argentonnay, c'est "Argenton qui nait" disait La Nouvelle République en 10/2015...
Des autres vocables qui ont été proposés par la population concernée (Argenton-en-Boccage, Val d'Argenton et Les Trois Rivières), c'est le dernier qui me plait le plus, avec son petit côté canadien.
Mais passé le côté exotique, les gens du coin ont semble t-il un peu de mal à digérer tous ces changements et tout le monde sait que les usages l'emportent toujours sur les décisions administratives...Résultat, cette petite commune, fort jolie, peut être désignée par 3 noms...Je connais des géographes, des historiens qui s'arracheront les cheveux dans quelques décennies ou siècles! De façon plus clus contemporaine, les GPS, les cartes routières, les pancartes n'indiquent plus toujours le même lieu...
Si vous rencontrez dans la région des gens parlant une autre langue errant hagards, le regard fiévreux avec une carte à la main, ne cherchez pas, ce sont des étrangers (si, si il y en a dans les Deux Sèvres) qui se sont perdus...
Ne souriez pas trop. Même si la Loire Atlantique, avec une population plus dense, est moins touchée par ce phénomène d'agrégation, cela devrait quand même arriver chez vous...Dans notre pays actuel, celui de Retz, récemment sont apparus Chaumes en Retz et Villeneuve...Je suis à peu près sûr que vous ne les connaissez pas.

De Voulmentin à Argentonnay, il n'y a que quelques bonnes côtes le long de l'Argenton, la rivière. 
Petite bourgade un peu endormie (quand nous y sommes allés) aux nombreux magasins fermés mais au patrimoine immobilier important, Argentonnay, petite cité de caractère garde les traces d'un passé actif et riche (je cause comme une brochure d'office de tourisme...)

Peut être la maison de Bernadette Lafont. Pourquoi pas? Eh oui elle a habité dans le bled. Et toc! On a beau être au fond des Deux Sèvres, on reçoit du bô monde ici aussi

Non, peut être pas là

Ou alors celle-là, la maison de Bernadette
Pour les aficionados de l'actrice :
http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Loisirs/Cinema/n/Contenus/Articles/2011/07/20/Ici-Bernadette-Lafont-fait-sa-thalasso-mentale

Il y a aussi trace d'un passé plus ancien

Louis XI a dormi dans le château de Sanzay. Bouleversant non?

Je ne sais si c'est l'Argenton, l'Ouère ou la Madoire qui coule sous cet honorable pont Cadoret. Quelqu'un peut me le dire?

Là c'est aussi le pont Cadoret. Je ne sais pas qui.

Argentonnay s'étage sur un promontoire rocheux avec tout en bas le lac de Hautibus




Hautibus, le lac. Pour celui de Nazibus ou Frontibus, faudra chercher ailleurs
L'hiver et ses froidures avait laissé des traces sur le lac


Bref, quand vous viendrez nous voir à St Clémentin, et que vous en aurez mare de l'école et de nos trombines, zou, une balade à Argentonnay.
Et si affinités avec le secteur, achetez, y a du choix à pas cher...

mercredi 15 février 2017




BRÈVES D’ÉCOLE...
 
Nous avons choisi un maitre d’œuvre pour nous aider à rénover l'école. 

Après avoir rencontré plusieurs professionnels, examiné leurs propositions, comparé les offres, regardé les coûts, nous avons opté pour une société installé à Maulévrier, l'Atelier d'architecture de Bruno AUGER.



L'étape suivante va consister à passer contrat et préparer un avant projet sommaire. 
Pour ceux que cela intéresse, et quitte à faire le maître d'école, sachez qu'avant de mettre les pantoufles, un certain nombre d'étapes nous attendent...:

L'avant projet sommaire
Le pré chiffrage
L'avant projet définitif
La dépose administrative (permis de construire)
Le projet de conception générale
Les appels d'offre
Le choix des entreprises
Le suivi des travaux
La réception des travaux
Le procès verbal de réception

Sans oublier bien sûr de prendre une assurance dommage ouvrage...

Là, normalement, après tout ça, on peut habiter la maison...

Mais d'ores et déjà avant toutes ces étapes, nous avons décidé de nous réserver quelques chantiers. Façon d'oublier que le temps à passé et que nous pouvons, la soixantaine à l'horizon, faire comme si nous arrivions trente ans plus tôt à La Désertais, notre première maison.

Mais rien que du faisable pour nos petites mains. 
Pas question de rivaliser avec les pros du bâtiment, les rois de la bricole, les cadors du tournevis et de la truelle, qu'ils soient de Blain, de St Lyphard, de Chateau Thébaud, de la Chapelle des Marais, de Couëron, de St Etienne ou...d'ailleurs.

Non ce sera plutôt piquetage des façades, démolitions diverses, isolation ou peintures...

Peut être même que nous ferons appel aux courageux et aux volontaires disponibles, question de garder la forme, de faire du sport sans payer d'adhésion et ... de boire le coup en bonne compagnie.

Question boire et manger, le projet de pique nique à l'école se précise. La question difficile à résoudre reste la date :

- plutôt un samedi, pour prolonger sur place en soirée sans avoir besoin de rentrer (et de conduire)
- pas avant mai pour espérer soleil et douceur
- mais pas trop loin dans l'été 
- et avant que les travaux commencent

Lisez le blog, surveillez vos mails, une invitation ne devrait pas tarder...

dimanche 5 février 2017



DE RETOUR DE SAINT CLÉMENTIN




Une semaine d’immersion dans l’univers de l’école. S’approprier tranquillement les lieux, arpenter cour, terrain et bâtiment, mesurer l’espace, les sonorités, sentir la terre sous ses pieds, entendre rugir le vent dans les résineux du voisin et se dire que l’océan n’est pas si loin. Vivre les journées d’un angélus à l’autre et oublier les rythmes, plus au nord, des vélo, boulot, dodo. Penser à l’après qui n’est pas si loin. 


Retourner à la terre. 


Pas celle qui nous recouvre au bout du bout mais celle que l’on creuse pour y planter les fruitiers avec l’aide d’un enfant. 


Réinstaller un peu de précaire, d’inconfort dans un bivouac de chantier. D’autres, en leur temps (de chantier) ont utilisé la caravane, nous, la fourgonnette pour dormir et l’ancienne salle de travail des institutrices pour manger. Un poêle à pétrole prêté par les neuillaubrais, le réchaud de Francine, une table en bois d’un vide grenier à Piriac, quelques chaises pliantes, un fil à linge tendu entre 2 vis et un cageot en guise d’étagère. Ceux qui aiment le camping et qui n’ont pas coupé le fil avec leur enfance comprendront.








 









La météo d’hiver, avec ses ciels gris, ses courtes journées, la pluie et le vent, décape les illusions et ôte le côté romantique aux aventures. C’est les pieds dans les bottes et la goute au nez que l’on mesure vraiment si le rêve tient le coup. C’est quand les devis en euro s’ajoutent les uns aux autres que l’on pèse le poids de ses envies.  Bref comme disait mon oncle Pierre, c’est au pied du mur que l’on voit le maçon. Autrement dit, ce premier bivouac chez nous en hiver dans ce lieu endormi chargé d’une histoire maintenant terminée, en jachère, en attente d’une nouvelle tranche de vie, nous a introduit dans notre nouveau présent d’apprentis rénovateurs.


Nous sommes donc partis de St Brevin remorque et coffre chargés à ras bord et listes biffées, accompagnés jusqu’à la rue par un éminent journaliste, venu tout exprès de la Sencive. Grâce à lui vous pouvez vivre ce départ comme si vous y étiez.
 
liste et...
...et rdv
 









Bien chargée

Si si tout le monde y croit. Gg est allé à pied à St Clémentin

la Banane tenait beaucoup à ce que ce portrait soit publié. C'est fait!


Madame est sur le départ

Le convoi se prépare
Pas de départ sans un coup de balayette
Les séparations entre ces deux la a toujours été délicate






L'émotion toujours...















A peine installés, nous nous sommes attelés à nettoyer les lieux car voyez-vous, 3 tilleuls dans une cour, c’est bucolique en été mais chargée d’une sacré biomasse en hiver…la brouette a vite été remplacée par la remorque ! Petit à petit notre 1er tas de compost a pris forme. 

 
Mieux que la brouette

Ne pas se décourager...

Le gardien de l'école est toujours là


Un autre chantier a eu pour but d’accéder à la cave dont l’entrée était barrée par la végétation. Plaisir enfantin de la découverte, de la mise en valeur de cette belle cave enterrée, au sol en terre et bien aérée par un soupirail qui la relie à la cour. Beaux éléments d’architecture (escaliers en granit, entrée voutée en brique, ferronnerie) que l’on retrouve dans l’ensemble de la construction. Le granit que nous retrouvons dans toutes les ouvertures de l’école, vient d’Argenton, situé à 5 kms à l’est, vers Thouars, aux confins du Massif Armoricain. 
Je vous l’ai déjà dit, la Bretagne n’est jamais loin.

Avant




Pendant


 
Après


Le lierre envahissant a aussi été arraché des murs. Il était temps, à certains endroits, les racines installées dans la terre des murs menaçaient de disjoindre la maçonnerie et être fatal à terme à l’appareil. 


Le constat-merci la pluie- du non écoulement de l’eau de la cour, a justifié la recherche d’un puits perdu. Non trouvé à cette heure malgré les trous creusés régulièrement pour suivre la buse. Tel un sherlock holmes du drainage, armé d’une pelle, j’ai traversé le terrain sur plus de 25 m en creusant régulièrement et toujours plus profond, de beaux orifices. Mais rendu au sud du terrain, fourbu d’avoir trop creusé, j’ai remis à un prochain séjour la résolution de l’énigme. Les professionnels de la profession m’ont dit qu’avec les buses en ciment, le colmatage par les racines aux jonctions n’était pas rare. Bref un problème à résoudre.




C'est bouché


Nous avons aussi fait nos premières plantations, des groseilliers et des cassissiers venant tout droit du Sillon de Bretagne. Merci la Banane, merci M. de la Sencive. La plantation s’est faite dans la plus belle harmonie, à trois. Je creusais, Chouette Mama plantait et Manech arrosait. Il s'est vu confiée la mission de surveiller la météo et de revenir par temps trop sec arroser les jeunes plantations. 

Préparer
Planter
Arroser


En dehors de ces activités riches en gestes et mouvements que mes propres muscles avaient oublié, donc génératrice de sérieuses courbatures, nous avons rencontré maitre d’œuvre et architectes. Il s’agit de choisir celui ou celle qui va nous accompagner dans le projet.

J’indique ci-après les adresses des 3 agences que nous avions pré sélectionné. Si vous êtes curieux et intéressé par la chose (j’en connais parmi les lectrices du blog) vous pouvez en cliquant dessus ou en recopiant ces adresses dans la barre d’adresse, allez jeter un œil sur leurs réalisations. Ces 3 rencontres riches et parfois déroutantes ont donné un peu plus de corps au projet.




Notre choix va se faire courant du mois de février.



J’allais oublier, nous avons revu Roger, le croqueur de pommes. Il nous a fait visiter sa pépinière. Ce sera sans doute notre première adhésion associative locale, avec l’avantage de passer commande de nos futurs fruitiers sur place. 
 

Fin de l’épisode...à suivre, la découverte d'Argenton...