vendredi 9 août 2019

UNE CLOCHE SONNE SONNE...






Les amateurs de Piaf et des Compagnons de la chanson pourront écouter l'intégralité de la chanson ici

Cela ne nous rajeuni pas (mai cinquante six - et Gilbert Bécaud qui a moins de trente ans...). 
La chanson "Les trois cloches" évoque "le passage du temps rythmé par les sonneries des cloches d'un village" (selon wikipédia). 
La cloche de l'école - enrouée, grippée, silencieuse - ne rythmait plus grand chose depuis belle lurette, au bas mot depuis plus de soixante dix ans selon les témoignages des anciennes élèves.

Mais depuis la fin aout et la venue du carillonneur, notre cloche "sonne sonne" de nouveau et la chanson de Piaf me fait une belle intro pour cette page dédiée au retour de la belle sur le toit.
Je dis la belle car grâce au sablage et au polissage, dame cloche a retrouvé son lustre.



Entre les deux photos suivantes, il s'est passé plusieurs mois. 


premiers émois du JP devant sa cloche...

...et le résultat quatre mois plus tard



Le temps de la réflexion, de la résolution des problèmes technique et de la réalisation des pièces à restaurer.

 

C'est par une chaude après midi - météofrance parlait de "canicule" - que, dès l'hôtesse de maison partie travailler - elle nous avait fait promettre de ne pas monter sur le toit -, nous sommes allés faire les travaux nécessaires afin que cloche et chapiteau retrouvent le faitage du toit.





Vous comprendrez aisément que la chose ne pouvait être différée, le carillonneur craignant l'arrivée de la pluie le lendemain - prédiction avérée.

Voici quelques images retraçant les travaux fructueux de cet après-midi passé à la cloche...

le retour et l'attente dans le coffre

le ponçage des pitons afin que les tiges supports se calent parfaitement dessus

les supports installés et la réflexion en cours pour caler l'ensemble de niveau

ajustements...

la cloche prend l'air et la pièce ajoutée (un élément d'ancien sèche linge) permettra de faire coulisser aimablement la corde

le chapiteau prend les airs à son tour, passant de toit en toit, du préau aux classes et enfin à la maison..

...pour venir se loger sur la cloche  

serrage et fixation seront renforcés dans le grenier afin que le branle de la cloche ne vienne pas fragiliser l'installation

vient alors le moment de percer la tuile pour y faire passer le tube...


...afin d'y faire coulisser la cordelette

et la corde est bien là prête à être tirée énergiquement pour que sonne sonne la cloche

Bien sûr la cloche a sonné. 
Elle ne fait pas concurrence à celles du clocher voisin mais sa portée est suffisante pour que les voisins nous en parlent...
L'une d'entre elle s'est demandée si cela indiquait l'heure de l'apéro...Eh oui tout se perd, la cloche ne sonnera plus pour matines ou vêpres mais nous lui trouverons bien un autre usage.

Je parle au futur car la cordelette, bien que les poulies soient achetées, est pour l'instant restée au grenier.
L'étape finale qui lui donnera sa fonction sera déterminée par le positionnement de celle-ci.
Faut-il la faire sortir en façade côté cour? En façade arrière, côté jardin? Ou à l'intérieur, dans le hall?

Rien n'est tranché. 
Mes recherches se poursuivent et pour l'instant elles ne donnent aucun résultat sur cette question. Le plus vieux document dont je dispose est une carte postale datée de mille neuf cent trente sept et retrouvée dans le fonds iconographique des archives départementales de Niort - promis, dès autorisation, je la mettrai sur le blog - qui ne montre aucun système de sonnerie visible sur la façade nord-est.

Cela nous occupe bien, je veux dire le petit cercle des fêlés de la cloche.
Je vais continuer à fouiller...

Et vous qu'en pensez-vous? 



 


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