lundi 26 août 2019

HISTOIRE DE L’ÉCOLE 
PROLÉGOMÈNES


photographie partielle d'un plan général de l'école non daté, dessiné sur carton fort, format A2 (AD, série 1T381)

En cette fin d'été, au moins sur le calendrier...pas grand chose de nouveau à l'école. Ses habitants, profitant des quelques jours de congé de la maitresse de l'école, sont allés prendre le frais en Baie de Somme, ils y ont trouvé la pluie et le vert des prairies. Au retour, passé le Perche et le Pays Manceau, ils ont retrouvé sans joie excessive le jaune des prés séchés et assoiffés. Un peu triste de découvrir à leur retour qu'arbres et plantes n'avaient fait qu'une lampée des trois petits millimètres d'eau tombés en leur absence. Ah, s'ils avaient pu mettre dans leurs cabas les hectolitres tombés sur eux lors de leurs promenades à bicyclette... 

Pas d'événements notoires dans ces dernières semaines, dignes d'être narré dans ce blog.
Vous dire seulement que dans quelques semaines, nous pourrons vous montrer des photos de l'école dans ses nouveaux habits. Les enduiseurs, enfin, se préparent à vêtir la vieille demeure d'une belle robe jaune pâle. Les travaux commencent demain.
Vous dire aussi qu'après la trêve de l'été, d'autres travaux sont programmés et seront réalisés. Ils pourront sans doute être racontés au petit peuple de lecteurs de ces pages. "Petit" au sens du nombre bien sûr.

Si la vieille école s'apprête à prendre un coup de neuf, je n'en n'oublie pas pour autant son histoire.

Plusieurs fois programmée, et ajournée, une journée de recherche aux archives départementales des Deux Sèvres a enfin pu se réaliser.
Il y a bien longtemps (plus de trente ans - ma cousine s'en souviendra) que je n'avais pas mis les pieds dans ces lieux hors du temps. Où, plus précisément, le temps se fige et se retrouve découpé en tranche et enfermé dans des boites - boites d'archives forcément. 
Ce qui sera de moins en moins vrai puisque là aussi la numérisation va son train et que la consultation des documents ne se fera bientôt plus que par écran interposé. 
Les amoureux des archives, les silencieux des salles de lecture regrettent déjà ce processus inéluctable qui permettra à terme de fermer ces lieux au public et aux administrations de réduire les postes de manutentionnaires (ceux qui font les allers retours de la salle de lecture aux linéaires d'archives). 
On aura beau arguer du risque, sans doute avéré, de la dégradation des documents et des facilités offertes par l'outil numérique, rien ne remplacera les plaisirs de la recherche traditionnelle. Cette journée aux Archives ne me fera pas dire le contraire, encore moins quand, comme moi, l'on a eu la chance d'être guidé par un fonctionnaire passionné qui, habillé de sa blouse bleu en coton, vous écoute attentivement et vous guide efficacement dans vos investigations.
Remplir la fiche avec la cote, attendre le retour de la navette, défaire le lacet, ouvrir la boite, toucher les vieux documents et rechercher l'information ou la référence nécessaire à l'investigation.
Non rien ne remplacera le plaisir de sentir l'odeur du temps passé.

Les Archives du Département sont situées à Niort, j'ai donc pris la route du chef lieu, sis dans la partie sud d'un département tout en longueur. Les habitants du Bocage bressuirais mettent plus d'une heure pour s'y rendre. Le Yalta départemental post révolutionnaire de mille sept cent quatre vingt dix a donné lieu à bien des arrangements et des revanches. En choisissant Niort comme chef lieu, les découpeurs de territoire avaient sans doute un objectif mais surement pas de faciliter la vie des habitants des Deux Sèvres.
Mais je m'écarte un peu; il ne s'agit pas de parler ici des conséquences des Guerres de Vendée mais de mes modestes recherches pour vous narrer l'histoire de l'école St Joseph, notre petite école.

Depuis quelques mois, au gré des opportunités, des envies et des pistes qui s'ouvrent, j'ai commencé à chercher. Mon cahier se rempli de notes et de documents et je peux alimenter ma boite à histoires.
Mon idée est là. Plutôt que de garder par-devers moi mes notes et mes hypothèses jusqu'à une éventuelle rédaction finale, pourquoi ne pas les partager avec vous au fil des recherches. 
Il s'agira pour moi de mettre en forme le fruit de mes réflexions tout en vous racontant par petites tranches ce que donnent rencontres et démarches, lectures et découvertes. 

Bon, que vous soyez d'accord ou pas, et étant donné votre silence, j'en ferai à ma guise...



Signature de conformité du plan datée de mille neuf cent sept - cf. photo en haut de l'article - du maire de la commune, le Marquis des Dorides (AD 1T381)


Au fait, avez vous remarqué quelque chose de particulier sur l'extrait du plan ?

2 commentaires:

  1. Bon ok, s'il s'agit d'archives, je ne peux rester silencieuse, et je confirme cela fait plus de trente ans mais malgré le temps qui passe je ne reste pas sans y replonger de temps à autre et j'essaie de mettre un peu les fichiers à jour, ce n'est pas facile, les "minots" font évoluer notre généalogie à grande vitesse . Cependant je crois lire que la numérisation qui existait déjà en ces temps là en Loire Atlantique n'a pas encore atteint les Deux Sèvres ? ? ?
    Et entre temps, je continue à mettre à jour, la copie papier de ce blog qui évolue sans cesse.
    A bientôt.
    La "cousine qui confirme" ou La Marie du 56

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  2. Eh bien non ma cousine.
    Si le moustique tigre est bien arrivé à Niort (repéré courant aout), la numérisation, elle, prend son temps et n'est qu'en cours. L'accès aux archives papiers prédomine encore. Et c'est un vrai bonheur!
    Dans quelques semaines j'aurai l'occasion de te montrer quelques copies faites là-bas.

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