mardi 30 avril 2019


PATRIMOINE



Pendant qu'à Paris l'on panse les vilaines brûlures de Notre Dame, à l'école, nous pansons aussi. Et quoique vous pensiez de cette comparaison improbable, je persiste et vous informe que trois initiatives en faveur du (petit) patrimoine ont récemment été prises.

Il y a tout d'abord un projet qui nous (JP et moi) tient  très à cœur : la rénovation - voir réparation si besoin - et remise en service de la cloche de toit. L'architecte en chef  de cette opération en a récemment testé le son. Clairement positif. Vous pensez bien que la belle n'avait pas teinté depuis belle lurette.



Si proche du ciel mais...

Pour procéder à l'opération de démontage et de dépose de l'édicule, une modification s'impose, le changement de la lucarne de toit. La chose est achetée, reste à  programmer cette action. En attendant je suis chargé de dégripper les vieux boulons qui maintiennent le dispositif sur la charpente. Que l'architecte soit rassuré, je m'y emploie.

Ensuite, il y a la toiture de la chapelle qui, contrairement au reste du bâtiment - hors préau -, n'a pas été remanié. Faute d'une étude préalable adéquate et d'investigation suffisante le plan de financement des travaux n'avait pas anticipé cette action plutôt onéreuse. Elle aurait pourtant bien besoin d'une petite réno.




Suite à l'une de ses interventions à la radio (France Inter), le vingt sept février dernier,
https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-27-fevrier-2019 
la maitresse des lieux a écrit à ce cher Stéphane dans le cadre de sa mission Patrimoine. 
Le dossier a été instruit comme il se doit, réponse en mai.

Bon, pour tout vous dire, depuis l'incendie de sa grosse chapelle à Paris, le Stéphane ne doit plus penser qu'à ça. Nous ne donnons pas cher de la subvention...Rêvons quand même, c'est le propre du loto !

Enfin, nous avons trouvé une experte en restauration de toile de Maitre (d'école). 
Ce weekend, vite fait, bien fait, les Œuvres pariétales ont été démonté précautionneusement pour aller, solidement attachés, se faire restaurer aux Ateliers Nicole situés plus au nord dans le vignoble.
La restauration sera t'elle possible? 
Faut-il refaire à l'identique ou remettre en état les tableaux avec des matériaux de notre époque?
Le débat pourrait être vif mais ici, point de polémique, nous faisons confiance à la Restauratrice en chef.
Une question demeure tout de même, les tableaux seront-ils restaurés dans cinq ans?

L'assistant de la restauratrice au pied du mur



Pas de problème, avec un tel harnachement (plus deux contrôles en cours de route), le précieux colis est arrivé à bon port

Sans rapport, sachez qu'ici, en ce trente avril, nous avons fêté avec joie le troisième anniversaire de notre découverte de l'école St Joseph. 
Et oui les coups de foudre méritent bien une petite coupe.


2 commentaires:

  1. Au risque de me répéter... bravo les retraités, et... vivement la retraite !
    Des bises nantaises

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    Réponses
    1. Tiens tiens il y a du monde sur ce blog.
      Bonjour la nantaise. Cette retraite est-elle encore si loin? J'entends comme une lassitude du travail...
      Je comprends que ma situation fasse envie et malheureusement chère Chanchan, je ne pourrai rien dire qui puisse te faire penser le contraire. La vie est belle quand on retrouve la maitrise de son temps.

      Bises de l'école

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