mardi 18 décembre 2018

DÉMÉNAGEMENT
ÉPISODE PREMIER - LES IMPRÉVUS


Le déménagement annoncé a eu lieu et croyez moi, nous nous en souviendrons longtemps.
Allez savoir pourquoi les éléments se liguent parfois contre vous...

La pluie annoncée était bien là et cette fois-ci Météo-France a tenu ses promesses. Après quelques hésitations et un petit crachin pas bien méchant en tout début d'opération, les nuages ont rapidement ouvert grand les robinets et nous ont administré un régime soutenu d'averses. Habitué ici au vent balayeur d'ondée, nous n'avons pu qu'assister, dépité et mouillé, à l'absence exceptionnelle d’Éole.  
Résultat, le déluge a vite fait de rendre pénible et compliqué les chargements. 
Le temps était bâché. Les remorques aussi. Mais pas assez au vu des cartons mouillés...
La bétaillère de Jean Noël, coutumière d'animaux imperméables, n'a eu cure des cartons, meubles et autres "babioles inutiles"...Elle les a transporté vaille que vaille, mouille que mouille jusqu'à destination. Les fragilités perméables sorties de leur caisses sèchent, à l'heure où j'écris, tranquillement à l'étage de la maison. 
La pluie donc dans toute sa magnificence! 
Et dire que l'on souffrait de sa rareté il y a encore peu de temps.
Je vous laisse imaginer l'état des sols de la location brevinoise après deux, trois heures d'intenses va et vient... 

La pluie, franchement nous n'y pouvions rien. Encore heureux, Dame Nature en fait à sa guise et tant pis pour nous d'avoir choisi le mauvais jour...

MAIS...car il y a un mais! 
Un problème peut en cacher un autre, comme le train au passage à niveau. Un train de problèmes quoi! 
Ou comme Chirac le disait (du moins on lui prête) "les emmerdes, ça vole toujours en escadrille"

Que dire de la deuxième source de contrariété? Qu'elle révèle l'étendue de mon impéritie, de mon incompétence pour faire sobre.
C'est bien beau de faire le mariole sur le blog ou d'essayer de faire la jolie plume mais quand il s'agit d'évaluer le volume à déménager...alors là, ce n'est pas une plume qu'il s'est mis dans l’œil le gégé ! Pas plus qu'un compas ou une paille. C'est carrément un tronc d'arbre...

Et pourtant, sa compagne l'avait mis en garde et encouragé à déménager en amont un maximum de choses. Rien n'y a fait. 
Malgré la science du remplissage des transporteurs, il a bien fallu se rendre à l'évidence que tout le fourbi ne rentrerait pas dans les fourgons, voitures et remorques...
A partir de là, la messe était dite, le stress pouvait s'installer bien solidement chez le blogueur.

Palabres et supputations, hypothèses logistiques et scenarios, de proposition en annulation, nous en vînmes à l'option la plus raisonnable : il faudrait revenir le lendemain avec deux fourgons en espérant que les vingt deux mètres cubes des véhicules seraient suffisant...Facile à dire quand les lieux sont proches mais plus difficile à faire quand il faut plus de quatre heures pour faire un aller retour...

A suivre...

4 commentaires:

  1. Poeme tres beau et en rimes extraordinaires

    Quand tu demenages
    Au seuil du 3e age
    Calculer les cubages
    Est source se galèrage

    Mais y'avait les copains
    Pour donner un coup d'main
    Dans cette transumance
    Sans insouciance


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    1. Haïku laborieux

      Migration humide
      Bien accommodée d'amis
      Des ménagements

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  2. Pas de Haiku mais de la compréhension car il y a un an, c'était pour nous entre Lille et Toulouse et je peux vous dire que les nuits ont été courtes avant de partir par le stress de réussir à tout mettre puis le tangage sur la route à cause de la surcharge, nous a fait avoir plus d'une sueur froide. J'ai donc envie de dire: déménager, faut bien mais pas trop souvent, c'est mieux. Pour l’anecdote, j'ai eu mon premier cheveu blanc à ce moment. C'était mon début d'entrer dans votre clan^^. Bise des toulousains qui auront plaisir à vous accueillir pour décompresser dès que vous pouvez.

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    1. Je vois que ces péripéties ne laissent pas indifférent...
      Vous en connaitrez sûrement d'autres jeunes gens. Nous on dit "pouce".
      Si mes calculs sont bons, ce dernier était le huitième avec Fabienne.
      Particulièrement compliqué avec la pluie et l'éloignement. Comme quoi le métier de déménageur n'a pas été inventé pour rien.

      Promis, notre prochain périple vers le sud est passera par Toulouse.
      Bonnes fêtes de fin d'année.

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