DÉMÉNAGEMENT

DEUXIÈME ÉPISODE - LES EMMERDEMENTS

La chose étant entendue, dès potron minet, quatre valeureux prirent la route pour faire le vide des garages et de la maison. Quatre courageux, levés avant l'aurore, se sont glissés hors de la maison endormie pendant que d'autres récupéraient de l'effort de la veille.

Avec méthode pour ne rien oublier et surtout ne rien laisser, Gildas, Jeannot, Kévin et le blogueur ont rempli patiemment les fourgons. Sans répit, ils ont repris la route dans l'autre sens, devisant aimablement sur la vie, ses espoirs et ses vicissitudes.

Pendant ce temps, d'autres courageux s'en sont allés libérer le garage de nos voisins préteurs sur ga(ra)ge de Nueil

Pendant que d'autres rangeaient la maison et le gite afin d'entasser - si cela était encore possible - un peu plus de meubles et d'objets.

Et nous voilà rendu à la troisième cause de notre tourment en ce weekend de déménagement, affres stressantes qui se sont abattues sur nous sans nous laisser de répit.
Après la pluie diluvienne et le mauvais calcul du cubage à déménager, telle une troisième plaie d’Égypte s'abattant sur le peuple d'Israël, l'accumulation des objets inutiles nous a tétanisé.

Comment en étions nous arrivés là ???
Comment nous, qui avions si strictement trié, donné, jeté lors de l'arrivée à St Brevin, treize ans plus tôt - sans parler des ventes lors de vides greniers avec De la Sencive et consort - comment avions nous pu accumuler autant de m...

La vie nous acculerait-elle à l'amoncellement ? Aurions nous peur de manquer ? Serions nous attachés à ce point aux trucs "qui nous rappellent" ou "qui pourraient encore servir"

Ce déménagement a fait converger en moins de deux jours la diaspora des objets oubliés...
Et...tout est à recommencer...
S’alléger, se désencombrer, donner, trier et jeter une nouvelle fois.
Heureusement, la période des étrennes approche...elle sera mise à profit pour égailler quelques trucs inutiles, pour la plus grande joie sans doute des régalés !

Le dimanche soir, amis et familles repartis, nous avons repris encore une fois la route. 
Fatigués, stressés encore mais soulagés d'avoir réussi ce grand chambardement.

Mais qu'aurait été cette épreuve sans nos bienveillantes et bienveillants ?

A suivre...