lundi 9 juillet 2018

OH LES BEAUX JOURS


alcea rosea la rose tremière


C'est l'été à St Clémentin, le soleil donne. Un vrai bonheur de lumière et de chaleur. 
Qui a dit qu'il n'y avait plus de saisons ?
Côté cour les murs de pierre, la façade minérale de l'école et le bitume accumulent la chaleur et nous la restituent généreusement. Cette année, les tilleuls, rasés de prêt cet hiver ont perdu de leur superbe et ne prodiguent pas suffisamment d'ombre pour y lézarder à l'aise bercé par le chant des feuilles dans le vent. 



Même les hamacs ne s'y sont pas installés et les frondaisons trop peu fournies obligent les dames à porter lunettes de soleil ou chapeau.



Les nomades ont donc décidé de déplacer leur campement vers la grande prairie bien tondue. 



Le saviez-vous ?  
Quelques sessions de formations nous permettent maintenant de compter sur de belles jardinières, habiles à conduire les machines.



Le retour à la prairie s'est fait non point pour y chasser le bison, très rare, ou l'écureuil, trop maigre, mais pour y gouter la grande ombre, celle qui vous donne le frisson. 
Chanceux nous sommes d'être bordés au sud ouest par le petit bois de Luc, notre voisin. 
On ne dira jamais assez qu'il faut planter des arbres.
La migration laisse supposer que l'été sera beau longtemps - ne pas penser au retour aux abris -, barbecue historique et camping gaz de Francine ont suivi le même chemin. Nous ne faisons pas les choses à moitié.

Barbecue à porteurs

Nouveau concept du "tout dans la brouette"

Une fois installée, les braises du barbecue refroidie et le repas bien calée - Ô les pommes de terre du jardin tout proche -, vient le temps du repos...




...vient, aux heures les plus chaudes, le temps de la sieste divine (la chapelle n'est jamais bien loin).
Même votre serviteur, pourtant peu enclin à la chose, ne résiste pas à la tentation. 




Je le sais, notre propos est parfois répétitif et quand il s'agit de bonheur, cela intéresse moins. 
Désolé mais vivre là-bas est un vrai plaisir. "Car tel est notre bon plaisir" disaient les rois. 
Nous sommes les rois de notre vieille école. 

Qui pourraient croire que les habitants de la prairie les jours de repos continuent d'être cernés par les travaux en cours. Illusion du dimanche où les artisans désertent les chantiers, laissant (un peu) en paix les maitres d'ouvrage.
Sur le sommeil ombragé mais parfois ombrageux des travailleurs, veille sans bruit une cuve d'eau pluviale en attente de sa sœur pour être enterrée.



Demain, promis je vous montre les menuiseries extérieures fraichement posées. 
Non sans problèmes, vous le découvrirez.



 

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