mercredi 18 juillet 2018

FERMETURE (PROVISOIRE) DU CHANTIER



Des nouvelles du front?

En voilà quelques unes.
A la veille des vacances des artisans fin juillet, le chantier se transforme rapidement. L'objectif de couler la chape avant la fin du mois devrait être tenu.
Le plaquiste a terminé après deux mois de travail et environ neuf cent mètre carré de cloisons, plafond et murs posés. Et autant ou presque d'isolations. 
Le jointoyeur le suit à la trace et montés sur ses échasses, arpente les pièces les unes après les autres...

Échasses d'eau
 

...laissant en passant quelques traces de colle sur les menuiseries...qui n'ont pas vraiment besoin de ça!

L'électricien et le plombier finissent de préparer leurs distributions en vue de l'installation finale à l'automne. Mais déjà des prises et interrupteurs naissent sur les murs ou au sol. Des radiateurs prennent aussi leurs marques sur les murs - provisoirement car le peintre passera par là avant la pose finale. Les receveurs de douche et support de robinetterie éclosent au sol ou sur les murs.
Les murets qui accueilleront les verrières dans le hall sont prêts.

Et plus les espaces et installations prennent place, moins l'espace au sol est encombré. Nous circulons de mieux en mieux. Bientôt nous pourrons comme avant la rénovation circuler à vélo de pièce en pièce. Pas belle la vie ?

Les deux cuves de quatre mille litres attendent d'être enfouies par le terrassier - à l'heure où j'écris, j'ose espérer que cela est fait, comment ne pas souhaiter que l'homme aux engins lourds et traçants intervienne avant les pluies...

A venir dans les derniers jours de juillet, l'installation des serpentins du plancher chauffant, l'isolation et la chape finale.
A finir aussi, l'isolation par le plafond de l'étage, avant pose du platelage.  

Les autres interventions attendront septembre (réfection toiture, finition charpente, menuiseries intérieures, enduit final, mise en route du chauffage, etc...)

Que dire au deux tiers du chantier fait, après cinq mois de collaboration intense (parfois chaude) avec le maitre d’œuvre et autant de temps passé avec les artisans ?  

Que les délais ont été presque tenus
Que treize réunions de chantiers ont eu lieu, parfois dans le calme, parfois moins
Que la rencontre, voir le compagnonnage avec certains artisans a été riche et apprenante
Que le stress est consubstantiel de ce type de projet. Le sommeil en prend un coup
Que la créativité et la capacité à trouver des solutions s'en trouvent boostées
Que le pouvoir d'arbitrer dû à votre titre de maitre d'ouvrage est un sceptre parfois lourd à porter
Que c'est un très bon exercice pour tester la solidité de votre couple...et tout le monde sait que le couple traduit la force que le moteur donne dans son mouvement. Un bras de levier en quelque sorte. 

Vous suivez ? Ceux qui ont participé au mariage de nos jeunes voisins il y a dix ans se souviendront peut être que j'avais disserté sur la question...assisté à l'époque par Manuel, le roi des hidalgos.  
Je m'égare une fois de plus - c'est tellement tentant la digression...

Bref, le bilan  au mitan (non je ne dirai pas mi temps -ras le bol du foot) ou le point d'étape pour jargonner façon manager, est globalement positif...

...MAIS, soyons prudents. Seul l'usage des lieux nous dira si le projet est réussi sur le plan de la fonctionnalité.
Suffira pas d'habiter une belle maison, encore faudra t'il qu'elle FONCTIONNE avec du chauffage, du courant, de l'eau, des portes qui s'ouvrent - n'est-ce pas Marie du 56?, des eaux usées qui rejoindront gentiment le tout à l'égout, un toit qui ne laisse pas rentrer la pluie, des portes étanches - n'est-ce pas les senciviens du 44....

Seuls (gros) bémol à ce trémolo de satisfecit, nous sommes fâchés avec le menuisier. Trop d'erreurs, de défauts dans la réalisation et la pose nous empêchent d'acter la livraison de ces pourtant belles menuiseries. Photos et descriptifs à l'appui, nous avons commencé une démarche qui pourrait, si l'artisan et l'industriel ne trouvent pas de solutions, se solder par un contentieux. 
Mis en demeure par le maitre d’œuvre, nous attendons qu'ils nous fassent des propositions. 
Nous ne doutons pas que, motivés par l'envie de satisfaire leur client (!!!) et surtout de se faire payer, ils se décarcasseront. 
Que les passionnés du club des éprouvés du bâtiment nous appellent pour avoir plus de détails...

Ce qui est sûr, c'est qu'il nous faudra encore attendre pour installer nos lits et dormir à l'abri. 
En attendant, nous dormons à la belle étoile. Rien de mieux


Post-scriptum:

La maitresse de l'école s'est fait mal au genou en vaquant à ses occupations il y a de cela déjà quelques mois.
Nous avons donc dû l'opérer. 

Rassurez vous, elle va mieux. Après avoir utilisée quelques semaines un nouveau modèle de cannes anglaises orthobioniques à ressort...


...elle est quasiment guérie. 

Seule contrainte, elle doit porter pendant quelques temps des chaussures bétoniques d'une nouvelle génération.

Évitez de l'inviter chez vous si vous avez du parquet.



deuxième post-scriptum:



Deux ans après la fermeture de l'école Saint Joseph, nous continuons de recevoir du courrier. 
Sagement, pendant plus d'un an, nous avons transmis le courrier à la nouvelle école Saint Jean.
Puis, un peu lassé par la persistance du phénomène,  nous avons décidé de recevoir ce courrier - essentiellement composé il est vrai de propositions commerciales.

Nous souhaitons faire profiter nos lecteurs et lectrices de certaines de ces offres.
En voici une. Les personnes intéressées se feront connaitre.


 
A suivre...

2 commentaires:

  1. Le sommeil me fuit
    A l'ombre des arbres en fleurs
    Par crainte de ce qui pourrait venir.

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    1. Craindre peut être
      Songes à l'affut du sommeil
      Mais dormir pourtant

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