mercredi 23 mai 2018

PÊLE-MÊLE DE HAUTS ET DE BAS
PLUS UN MIRACLE


Les travaux se poursuivent. Bonne nouvelle
La livraison des menuiseries extérieures est retardée de trois semaines. Mauvaise nouvelle

Le budget de la rénovation va déraper de quatorze pour cent. Mauvaise nouvelle
Il aurait pu dérapé de trente six pour cent. Bonne nouvelle.

Tout le bâtiment a reçu sa première couche d'enduit. Bonne nouvelle
Une nichée de mésange s'est retrouvée claquemurée. Mauvaise nouvelle

Le jardin prend forme. Bonne nouvelle
Nous n'en profitons pas tous les jours. Mauvaise nouvelle

Le couvreur a positionné les tuiles chatières. Bonne nouvelle
Elles sont en pvc au lieu d'être en terre cuite. Mauvaise nouvelle

Le chantier est d'envergure et nos heures passées à y travailler commencent à peser. Mauvaise nouvelle
Il y a toujours quelqu'un pour nous aider et nous soutenir. Très bonne nouvelle !

La rénovation est faite de ces yoyo qui mettent les nerfs à rude épreuve. 
Nous vivons au rythme de ces incertitudes et devons souvent lutter pied à pied contre les artisans, et parfois contre le maitre d’œuvre pour imposer nos décisions. Les logiques s'affrontent et la maitrise technique donne un avantage aux hommes de métier. Stress, colère, insomnies émaillent ce parcours. 
La distance du chantier (deux heures) ajoute sa note de complexité.
Et les centaines de mails - eh oui -, et les appels téléphoniques...

Pour autant le chantier avance. Des solutions se trouvent. Des compromis sont recherchés. Petit à petit les pièces prennent forme. Et aucune catastrophe n'a encore bloqué le projet....

Quelques exemples des évolutions en cours (et déjà vieille de deux semaines) :

LE GÎTE  a vu sa structure installée créant ainsi l'étage. Les poutres supports disparaitront dans les cloisons.









 

LE GRENIER a perdu sur une moitié de sa surface son solivage. Long débat sur la nécessité ou non de renforcer la structure du grenier pour pouvoir y déposer des éléments pesant.
Débat tranché par la moitié....

Les charpentiers posent les solives et moi je les enlèvent.
Avec une méthode apprise auprès des compagnons, celle de la corde de retenue.
Je l'ai juste adapté à la situation pour tenir compte de deux contraintes. D'une, arrivée sur place, je n'ai pu remettre la main sur le cordage. De deux, j'étais seul - la maitresse d'école travaillait.
C'est donc avec une cordelette et une tronçonneuse que j'ai mené sans coup férir la mission. Les vieilles poutres ont usé de leur droit de retrait(e). En me servant prudemment de mes deux mains et de ma tête, je les ai habilement extrait de leur grenier.
Je reste disponible pour transmettre la technique...

technique de la corde(lette)









Nous terminerons cette page par un miracle.
Oui, j'ai bien dit miracle. Matthieu (25, 31-46)
J'ai eu soif et vous m'avez donné à boire

La fontaine de la façade côté cour est en passe de retrouver sa fonction. L'eau devrait y couler dans quelques temps.
La Vierge n'en revient pas.

AVANT


APRÈS


Merci Saint Joseph.


2 commentaires:

  1. Bonjour, et oui, les joies et les soucis du chantier ! Dans la série, bonnes nouvelles, je rajeunie d'au moins 4 ans, mauvaises nouvelles, j'ai l'impression que cela c'est encore aggravé !
    Pour la technique "cordelettes" JP de Blain l'avait déjà utilisé chez moi, comme quoi les techniques des bricoleurs professionnels restent des valeurs sûres. Bon courage, ça avance, doucement mais surement, c le principal. La Marie du 56

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    1. Réponse tardive d'un bricoleur qui s'est éloigné de son blog.
      La technique de la cordelette pourrait être déposée par notre talentueux technicien.
      Merci pour les encouragements qui sont les bienvenus...
      La suite des aventures est à venir, nous sommes revenus avec le plein de photos et d'historiettes...

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