lundi 22 juillet 2019

LA VIE DES BÊTES


Malgré la chaleur ambiante, du côté des bestioles, la vie suit son cours à l'école . 
Nous observons beaucoup d'oiseaux et d'insectes mais les murs en pierre qui cernent notre petit domaine interdisent l'accès à la plupart des mammifères.
Sauf les chauves souris et les écureuils évidemment. 
Donc, point de lapin, de renard ou autres mammifères bloqués au pied du mur.
Par contre les agiles mustélidés pourraient bien montrer le bout de leur museau mais nous ne les avons point vu. De même les petits rongeurs se font discrets.
Vus quotidiennement, les lézards sont rois au pays des pierres chauffées au soleil. Mais point d'orvet.
Pas observé cette année non plus de serpent. La vipère aspic observée à notre arrivée ne s'est plus montrée. Question sécurité, c'est sans doute mieux.

Bien sûr ce n'est pas parceque les bestioles ne se montrent pas ou que nous ne les voyons pas, qu'elles n'existent pas...Combien d'êtres vivants écrasons nous sous chacun de nos pas?

Chose remarquable ici, le nombre d'insectes et particulièrement de papillons nous impressionnent. Alors que la disparition des insectes se mesure aux pare brise restés propres, nous constatons dans le jardin et lors de nos balades leur présence dense, particulièrement celle des lépidoptères.

Phénomène lié à la chaleur? à la biodiversité préservée par le boccage? aux ressources qu'ils trouvent dans le jardin (zéro pesticide, de l'eau..etc)

Bref, on a chaud mais y a du monde dans le jardin. 
Petit aperçu bien incomplet.

jeune mésange bleue - Cyanistes caeruleus - réfugiée dans le gîte ouvert (seulement pour les oiseaux pour l'instant)


un rouge queue juvénile - Phoenicurus ochruros - installé sur le toit de la cabane de jeu. Très nombreux avec plusieurs nids à l'école





notre animal fétiche à l'école, l'hirondelle rustique - Hirundo rustica - 3 couvées cette année (2 dans la cave, une sous le préau)

Sur les quatre hirondeaux, un affamé


coléoptère que je n'ai pas identifié (une idée?) mais qui visiblement a échappé à une araignée...

la trop rare rosalie des Alpes - Rosalia alpina - qui nous a rendu visite, assoiffée, buvant dans nos mains.





Elle a tenté le rosé mais a préféré l'eau.

Quelques sauterelles éphippigères - Ephippiger vitium? - ont tenté de rentrer dans la maison. Nous les avons trouvé sur nos poignées de porte ou fenêtre. Belle sauterelle qui a les ailes trop courtes pour voler










visite d'un flambé - Iphiclides podalirius - sans doute venu encourager Fabienne dans son potager





Après une petite halte et s'être laissé admiré, le beau ou la belle s'est envoyé-e en l'air avec son compagne-gnon. Un beau vol ascensionnel avant de disparaitre

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