dimanche 13 décembre 2020

 TOILETTES SÈCHES ET POULAILLER





Dans notre jardin idéal, celui dont on rêvait avant de trouver l'école, il y avait des toilettes sèches (ça c'était mon idée) et...un poulailler (ça c'était le rêve de ma compagne...).

Pas de conflit, les deux cabanes seront réalisées!

Dans l'esprit de nos travaux précédents nous avons privilégié la récup à chaque fois que c'était possible. Pas d'achat de modèle tout fait en kit, très nombreux - et souvent chers - sur le marché en expansion du "retour au naturel". Nous avons aussi essayé de garder une cohérence dans le jardin en regroupant dans le même secteur du jardin, potager, verger, toilettes et poulailler. Et bien sûr, nous avons construit nous mêmes, le "nous" incluant les mains expertes et amies qui ont continué à nous accompagner cette année deux mille vingt. Du moins quand ils n'étaient pas confinés...

Tinettes, tartisses, petit coin... 

Pour commencer, choisir le petit coin. Dans notre cas, ce sera le long du mur (un de moins à construire!) et à côté du grand rosier du jojo. Question d'embaume.

Un peu de ciment, des planches, une porte et un trône. Merci Roger pour l'ouverture bien calée sur une largeur de popotin!

délimiter...


...trouver un rosier...


...piquer le mur pour que ce soit beau...

...faire du ciment...

...caler la porte...

...faire des murs...

...et voilà! Reste plus qu'à carreler.


Gallinacées 

Pour être honnête, il a fallu un peu de patience et du talent de persuasion à la maitresse d'école pour me convaincre de cohabiter (de nouveau) avec des animaux. Je n'y voyais que contraintes et servitudes. Je m'y suis donc mis avec peu d'entrain. Cependant, une fois lancé j'ai entrepris la chose avec rigueur et méthode.   

La construction du poulailler s'est faite en plusieurs étapes et a nécessité plus de temps et d'intelligences collectives. Il s'agissait de sécuriser la maisonnette, la fouine aimant à l'occasion croquer de la poulette

https://poulesetcie.com/fouine/

Il nous fallait aussi prévoir nos absences pour quelques jours, d'où l'idée d'une volière.

Enfin, un parc plus grand, simplement clos s'imposait pour éviter de voir les poules devenir neurasthéniques.


 

 

 



 

 



avant

réfection des hauts de mur

après


coup de main d'une confinée à la campagne




porte et fenêtre




main d’œuvre de tout age



arpenter











poules de luxe




l'été caniculaire a transformé la pelouse en paillasson





visages éclaboussées  en tentant d'enfoncer des piquets de clôture dans un sol trop sec en l'arrosant...

 

dernières retouches

manque plus que la pluie


à défaut de coq

reste à poser la barrière (suffisamment haute!)



Les deux poules rousses sont arrivées en octobre après un très court voyage, quelques mètres à vol de poule, en direct du poulailler de nos généreux voisins Michelle et Roger. Elles ont pris progressivement leurs aises et ont apprivoisé leur nouvel environnement. Elles peuvent même continuer à caqueter avec leurs anciennes copines. Dès que le potager s'est dégarni, elles ont été autorisé à s'aventurer au delà de leur parc. Si nous devons passer derrière elles pour remettre les paillages, elles nous gratifient en retour de leurs œufs. De rétif, je suis devenu fan...Je ne rappellerai pas les avantages d'élever des poules, cela en ferai sourire certains!


Deux autres collègues devraient les rejoindre bientôt...

2 commentaires:

  1. Bonjour, bonjour,
    Le blog revit depuis quelques semaines, mais les commentateurs restent confinés.
    Je me lance, il en faut bien un (ou une).
    Beaucoup de travaux extérieurs en cette année 2020, c'est vrai que lorsque l'on doit rester entre "ses" murs, nous avons tous envie de sortir. Mais les murs sont hauts, l'espace est grand, donc apparemment pas de gros risques, et puis les cocottes ont l'air en pleine forme.
    Bises à vous et à bientôt pour vos nouvelles aventures d'hiver bien au chaud.
    La Marie du 56

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    1. Bonjour Marie,
      Le couvre feu a remplacé les confinements...en espérant que la prochaine étape sera le retour à "la liberté". En attendant, les travaux du gîte étant terminé, je n'ai plus d'excuse pour finir de narrer les travaux de 2020.
      Quant aux gallinacées, les deux poules rousses ont été rejoint par deux Marans en provenance du voisinage elles aussi. Victor transforme les œufs en jolis poussins grâce à une couveuse. Les jeunes poulettes ont traversé la route en décembre et intégré la basse cour de la vieille école. Les premiers temps ne furent point faciles...On qualifiera l'accueil des plus vieilles de "rugueux"! Mais chacun y mit du sien et depuis, tout le monde dort dans le même cageot (elles refusent de monter au perchoir!)

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