mercredi 8 novembre 2017

NOUVELLES D'AUTOMNE
 

Avant d'être trop malade, Christiane aimait son jardin et ses poules.
Un jardin avec de prolifiques pommiers qui, cette année encore, ont rempli les paniers et en rempliront encore.
Au fil des années Christiane nous a suivi dans nos itinérances et elle savait, au cœur même de ses oublis, que nous partirions à la vieille école.
Nous avions imaginé qu'elle pourrait peut être y vivre ses vieux jours, l'école étant suffisamment grande pour envisager une coexistence pacifiée.
Christiane n'aura connu ce nouveau lieu de vie qu'au travers des mots évocateurs de sa fille.

Tristes mais sereins. 
Après l'avoir salué entourés de ses proches, nous sommes retournés dans nos futures pénates, dans un boccage déjà bien teinté par les couleurs de l'automne.

Jardins
Soleil et fraicheur (2° certains matins) nous ont vu essentiellement au jardin.
Où le jardinier en chef - le terme jardinière étant déjà utilisé -, continue à dessiner les espaces de ce jardin de 1200 m2.
Inspirés par la permaculture (surtout l’auxiliaire du jardin), nous en observons les étapes.
Nous dirons à ce propos qu'à défaut d'intuition, votre blogueur en est réduit aux concepts et à l'abstraction. La jardinière sourit...
Dans la permaculture, il est question de design et d'étapes.
Les deux premières sont à l’œuvre à l'école : l'observation et les bordures

Observations.
Depuis un an, nous regardons, écoutons, touchons, creusons, testons. Pentes et écoulement de l'eau, nature et consistance de la terre, ombres et orientations, ensoleillement et saisons, vent et température, végétation et petite faune, bref toutes les données sont à observer.
Mais comment pourrions nous faire autrement qu'observer ? Il nous faut là remercier nos partenaires du patrimoine qui nous aident à ne pas aller trop vite nous aidant ainsi à affuter notre regard et développer notre sens de l'observation...
Il est bien possible que nous puissions bénéficier d'encore un peu de temps. Un hiver est si vite arrivé.

Bordures.
Il s'agit là, si nous avons bien compris, de faire des bordures certes mais pas seulement. Il nous faut intégrer tous les facteurs qui limiteront le projet, qu'ils soient matériels ou non. Par exemple où le potager sera t'il le plus accessible ? Sera t'il loin de la cuisine ? Ou du tas de compost ? Où jouerons nous au ballon ? Où vivront les poules ? Fleurs et plantes potagères vivront-elles en proximité ? Etc...
A ce stade de nos pérégrinations jardineuses, nous avons distingué trois espaces : 
- le potager, verger, poulailler 
- le jardin d'agrément ouvert sans arbre où le regard se prolonge vers le parc arboré du voisin
- le jardin du gite

Pour ceux qui veulent en savoir plus...
 https://www.permaculturedesign.fr/comment-faire-un-jardin-en-permaculture/
 
Pourquoi dessiner les bordures, il y a déjà les murs...



De toute façon, avec Gilles Clément, nous avons appris qu'un jardin doit être en mouvement, donc ouvert aux évolutions, aux intrus et à la surprise.
"faire le plus possible avec, le moins possible contre"
http://www.gillesclement.com/cat-mouvement-tit-Le-Jardin-en-Mouvement
 
C'est un vulcain attirée par le sucre des pommes


Cuisines et dépendances
Qui dit jardin, pour peu qu'il ne soit pas qu'agrément, dit cuisine.
Cuisine et arrière cuisine ! 
Ne soyons pas modeste, après deux maisons, dont la location actuelle, aux cuisines étroites, rêvons de cuisine spacieuse et d'arrière cuisine où confitures, conserves et autres préparations goutues pourront mijoter.

En attendant le sésame du permis de construire, l'hôtesse de maison (le jardinier en chef se mû en hôtesse décoratrice quand il rentre dans le bâtiment) a mis sur pied un prototype 3D pour visualiser la future cuisine.
Jeannot, tu as une concurrente sérieuse dans le domaine des maquettes... 
 
Facile à poser


Facile à monter

Mais il ne suffit pas de l'imaginer, à défaut de la faire soi-même, il faut trouver l'artisan pour la construire. Nous l'avons peut être déniché.
A la fête des plantes de Bressuire le 1er octobre, nous avons découvert une entreprise d'insertion qui transforme les anciennes palettes en mobilier. L'idée nous a séduit (recyclage, proximité et insertion). Restait à voir si c'était beau.
Nous sommes donc allé à Pouzauges visiter la dite entreprise (Renovpal).
Joli bourgade perchée sur sa colline avec un donjon impressionnant. 
Qui a dit que la Vendée était plate ?

Gilles de Rais est passé par là

Entreprise vivante, bourdonnante d'activité et un accueil chaleureux. Point de merchandising mais des possibilités quasi infinies de construction d'éléments.
Nous en sommes repartis riche de l'espoir d'y faire réaliser une cuisine personnelle.

 https://fr-fr.facebook.com/pg/Renovpal-791282550994353/photos/

Reste plus qu'à dessiner...
Quelques croquis pointent déjà leur crayonné... 




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