LE CHANTIER DE DÉMOLITION
PREND DE LA HAUTEUR
La neige, c'est bien beau mais le boulot, lui, n'attends pas !
Déjà ajourné, le symposium des gars costauds a bien failli être inscrit aux calendes grecques.
Mais, ouf, les frimas pré hivernaux ont lâché du lest et seul le froid a persisté.
Pas de quoi décourager la bande de travailleurs du dimanche.
Il y avait les habitués (retraités compétents, disponibles et capables de se contenter d'un maigre confort), un petit nouveau (façon de dire qui l'amusera sûrement) roi du montage nocturne d'échafaudage (6h30!) et de nos locaux qui, spécialité locale, viennent travailler en courant (nous ne savons pas si c'est notre compagnie ou le travail qui les motivent à ce point - si la France est "en marche", St Clémentin est "en course").
En prime le samedi matin, en guest star, nous avons eu le renfort précieux de l'homme à la scie sabre.
Manquait à l'appel (et à la pelle) le fanfaron facétieux à la palette colorée. Il nous a lâché pour une virée parisienne qui s'est terminé par un gag dont seule la SNCF a le génie, jouer aux trains bloqués à Montparnasse...
Bien puni, le gars se souviendra qu'à la petite école, point de grève ni de bug informatique.
L'objet du meeting du weekend consistait à démonter le solivage de la grande classe, futur gite.
Aussitôt dit, aussitôt fait.
Tout d'abord échafauder.
Dès 6h30 du matin...une sinécure !
Puis monter le mécano.
Là, je nous dis bravo.
Non pas pour avoir réussi à assembler les éléments de l'échafaudage mais pour nous être entouré de gars compétent qui montent et démontent sans coup férir.
J'ai connu dans le passé un autre gars (à Paris pendant que nous bossions) qui lorsqu'il remontait sa mobylette après avoir cru la réparer, la remmenait chez le mécano avec un pochon plein des pièces qu'il n'avait su recaser...
Lui, quand il démonte, son coup fait rire.
Le montage donc avec l'homme qui sait lire les notices
.
Puis, plus tard (mais pas trop tard tout de même), le deuxième monteur patenté est arrivé.
Apparemment, lui aussi, est un habile lecteur de notice.
Sans doute pour vérifier que le premier lecteur avait bien lu...
Fin de la lecture et contribution à l'édifice
Reste plus qu'à rouler la poussette au bon endroit
Et y installer le bébé
Enfin, les travaux peuvent commencer. Couper les solives et la cloison Les descendre. Les transporter
Les femmes auraient-elles le vertige?
Et puis, démonter l'échafaudage...sans lire la notice
Le travail accompli, les volumes ne trouvent plus d'obstacles pour se déployer.
Le souvenir de la grande classe s'estompe...
Il est temps pour les travailleurs de se reposer.
Une autre mission les attend...
A suivre !