UNE VOLÉE DE VOLETS
Mais que devient donc le projet de rénovation de l'école ?
Silence depuis le 24 septembre, où dans l'article "Patience...", nous racontions le blocage du projet et l'attente qui s'en est suivi.
Pour rappel, les deux premières tentatives pour obtenir le permis de construire ont échoué.
La première à un mur s'est frottée parce que une porte qui existe vraiment n'existait pas vraiment. Heureusement, grâce à la magie de l'administration la porte a disparu et le projet est repartu... Voir la chronique du 21 juin pour plus de détails
La deuxième, à l'UDAP du 79 s'est fracassée avec l'avis négatif de l'ABF
Les jours, les mois ont passé, l'été s'est envolé et...nous avons attendu.
L'automne est là, la clarté des jours diminuent, nous sommes las.
Mais.
Mais notre espoir de voir se réveiller le beau projet endormi n'a pas cessé.
Depuis une dizaine de jours, il se passe enfin quelque chose de nouveau...
En voici quelques nouvelles...
Notre maitre d’œuvre et l'architecte sont allés à Niort à l'UDAP (Unité Départementale de l'Architecture et du Patrimoine). Ils y ont rencontré celle qui a retoqué le projet en juillet.
Qu'en est-il ressorti ?
Quels éléments ont pu être modifié en faveur de notre
projet ?
Quels aspects n'ont pu être négocié ?
Ceux et celles d'entre vous qui ont eu l'occasion d'échanger avec nous sur les détails architecturaux et qui se souviennent des préconisations de l'ABF remarqueront qu'en façade, la porte donnant accès à la salle d'accueil a été revalidée alors qu'elle avait été refusée. Point incontournable car sans cette porte, le projet de gite et de chambre d'hôte se trouvait compromis. Ouf !
Mais, car il y a un mais...
Il nous faut supprimer la porte existante d'à côté, celle qui aurait donné accès au salon !
La fenêtre de la chapelle (future chambre) n'a pas non plus été validée. La fenêtre aura donc l'apparence d'une porte... Il y a bien des portes réelles qui n'existent pas...
L'enduit recouvrira complètement les murs et ne laissera pas apparaitre les moellons.
Et du rouge, les ouvertures sont passées au gris
Enfin, il nous faudra mettre des volets. Mais seulement sur la partie centrale et seulement à l'étage. Ouf !
Mais...car il y a un mais !
Il nous faudra aussi mettre des volets à l'arrière, côté jardin.
Une volée de volets là où nous imaginions persiennes ou volets intérieurs en bois.
A l'arrière, point de baie largement ouverte sur le jardin.
Mais possibilité d'ouvrir le gite et le salon sur la terrasse, éléments là aussi essentiels.
Oui, nous avons bien dit terrasse. Précédemment refusée, elle pourra être acceptée si un mur de pierre vient la fermer sur le soubassement
Les menuiseries resteront en bois.
Fort de l'assurance que le nouvel avant projet pourra être soumis au service compétent pour avis avant dépose de la nouvelle demande de permis de construire, nous avançons, prudents et sages, acceptant que notre idéal se conjugue dorénavant avec la vision architecturale de fonctionnaires qui n'habiteront jamais ce lieu.
Et notre œil, à défaut d'être ébloui, s'habitue à ces nouvelles perspectives.
Et qui sait ? Cette contrainte, nourrie d'histoire et de patrimoine, est peut être la bonne...
A suivre...
Et vous, qu'en pensez vous?